TRISTE RECORD. En Europe, la France bat tous les records depuis de nombreuses années, en matière de fiscalité immobilière. Qu’il s’agisse des logements anciens ou neufs, la pression fiscale continue à progresser, avec une quarantaine d’impôts et taxes différents sur la propriété immobilière, son acquisition, sa détention, son entretien, ses revenus et sa transmission.
Le poids de la fiscalité dans le neuf
Avec le concours du cabinet international Fidal, la FPI (Fédération des Promoteurs Immobiliers) vient de mesurer l’impact de la fiscalité sur le prix du logement neuf, mais aussi sur la détention du bien.
Ainsi, la fiscalité applicable à la phase de construction et d’acquisition d’un logement neuf estimé à 200 000 euros, représente, en France 27% du coût. Entre la France et les autres pays européens, l’écart se chiffre à 12.5 points. Il atteint même 17 points par rapport à l’Allemagne.
Le poids de la fiscalité est encore plus significatif en cas de détention, sur 10 ans, d’un logement de la même valeur (200.000 euros), et sa cession ultérieure. En France, la fiscalité représente 29% du prix d’acquisition contre seulement 16% du prix d’acquisition en Allemagne. Entre la France et les autres pays européens, l’écart se chiffre à 20 points.
Les raisons de cette explosion
Pour le logement neuf, ce constat fait ressortir l’impact des hausses successives de la TVA, l’explosion des taxes locales liées à la construction.
Au vu des résultats de cette étude, inédite en France, François Payelle, Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers, veut attirer l’attention des pouvoirs publics sur le poids de l’impôt dans la construction : «La relance de la construction de logements passe nécessairement par la baisse de certains prélèvements et le maintien dans la durée des dispositifs facilitant l’accession et l’investissement locatif. Ils ne compensent que partiellement la hausse de la fiscalité. » me confie François Payelle, Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers
Le poids de la fiscalité dans l’ancien
Déjà en 2013, lors du congrès de l’UIPI (Union Internationale pour la propriété immobilière), une étude fiscale comparée des systèmes en vigueur en 2012/2013 dans 12 pays d’Europe (l) révélait que l’immobilier français était le plus taxé d’Europe.
A cette occasion, Jean Perrin, le Pt de l’UNPI (Union Nationale de la Propriété Immobilière » me rappelle « l’excès d’impôt appliqué en France sur les propriétaires privés occupants ou bailleurs tue le logement privé ». Un mauvais calcul de nos politiques : cette forte pression fiscale accroît la demande de logement public financé par l’impôt !
VOUS QUI VENEZ DE RECEVOIR VOS TAXES FONCIERES POUR VOTRE RESIDENCE PRINCIPALE ET/OU VOS BIENS LOCATIFS, REAGISSEZ ICI. QUID DE LA RENTABILITE LOCATIVE ?
(1) Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Grèce, Irlande, Norvège, République Tchèque et Slovaquie.
About these ads