Magazine Cuisine
Non, je ne me suis pas reconverti dans la publicité l'iPhone 6 (mais je pense que je peux être rapidement au niveau de ces slogans ringards accouchés par des bobos à l'attention d'autres bobos - pauvre Stanley Kubrick, il doit se retourner dans sa tombe, lui le génial inventeur de ce chef d'oeuvre de 2001 Odyssée de l'Espace), mais le résultat d'une pure coïncidence en prenant deux bouteilles un peu au hasard dans ma cave.
Donc, en apéritif, un Condrieu la Berne 2010 , domaine Faury : un beau nez variétal sur l'abricot, complété et complexifié par une sensation grillée et salivante du plus bel effet. En bouche, le vin est éminemment gras et glycériné, mais d'une tension et d'une acidité qui allongent le vin et laisse une impression salivante et une très belle fraîcheur générale (mentholé). Allonge superlative pour une finale vibrante avec de beaux amers nobles. On n'est pas loin des cousins du domaine Vernay. Excellent + (et plus même).
Avec une pintade au cidre, un IGP Collines rhôdaniennes (Syrah), L'Art zélé 2012, domaine Faury : une syrah fraîche et sérieuse, un nez très épicé et sur les fruits rouges presque croquants, une bouche certes de demi-corps mais avec des tannins déjà très civilisés, et une finale légèrement vanillée et soyeuse. Une valeur sûre pour ce vin de copain. Très Bien +
Bruno