Bonjour!
C’est en lisant ce tag chez Tequi que j’ai compris que je ne pouvais pas le laisser passer! Elle ne m’a pas tagguée mais je le fais quand meme, car les livres sont à peu près toute ma vie. Bien plus que la télé ou les films, les livres m’ont accompagnée depuis ma plus tendre enfance et sont toujours mes plus fidèles amis… Je vais vous présenter les 10 qui m’ont le plus passionnée, marquée, émue, influencée, meme s’il a été très dur de choisir et que je vais peut-etre regretter d’en avoir oublié un ou deux…
Oui-Oui veut faire fortune d’Enid Blyton
Ce livre m’a indéniablement marquée car c’est le premier vrai livre que j’ai lu en entier, toute seule. J’étais une lectrice précoce (5 ans) et je n’ai pas fait de CP. Je dévorais les livres et mes parents n’arrivaient pas à suivre, heureusement qu’il y avait la bibliothèque municipale :) Je ne vous dirais pas que je me souviens de l’intrigue lol, mais ce livre et sa couverture restent une étape importante gravée dans ma mémoire!
Helen Keller petite fille de Norman Wymer
Quelques années plus tard, je me suis passionnée pour la vie d’Helen Keller, devenue sourde, aveugle et muette à quelques mois et son destin exceptionnel. Récemment j’ai pu lire une BD sur sa vie avec son éducatrice Annie Sullivan, vraiment très réussie… (je vous en parlais ici).
Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough
A l’adolescence, c’est un roman que ma maman avait commandé à France Loisirs qui a retenu mon attention, et je l’ai relu une bonne vingtaine de fois! J’y trouvais mes aspirations à la passion, au romantisme, à l’aventure… et le beau Ralph de Bricassart ne me laissait pas indifférente :)
Au bonheur des ogres et ses suites de Daniel Pennac
Voici maintenant une série de romans de Daniel Pennac que vous devez absolument lire si ce n’est déjà fait! Toutes les personnes à qui j’ai pu les conseiller ont adoré. Ce sont des bijoux d’intelligence, d’inventivité, et un humour dingue…!!!
Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent) d’Emily Bronte
Mon livre préféré, toutes catégories confondues, que je relis régulièrement en anglais. Je vous en parlais en détails ici...
Le couloir de la mort (Dead man Walking) de John Grisham
Un livre de Grisham qui a nourri ma réflexion sur le système judiciaire américain (et français en comparaison) et surtout sur la peine de mort. Vraiment remuant et passionnant. Je vous en parlais plus en détails ici.
L’insoutenable légèreté de l’etre de Milan Kundera
Difficile de parler de ce livre qui m’a bouleversée mais que j’ai surtout ressenti. Je me contenterais d’un poème que j’avais écrit suite à sa lecture… (merci pour votre indulgence)
Le poète marche dans Prague
Et regarde le chien avec un croissant dans sa gueule
Le chien sourit
Près de lui marche une femme
Le philosophe voit un cheval et son cocher
Dans les rues de Prague
Il voit le cocher fouetter le cheval
Le philosophe enlace la bête
Et il pleure
Le chien aboie après les vaches
Il fait mine de les mordre au mollet
Mais il ne les mord jamais
Et c’est ça qui le fait sourire
Le chien qui sourit a une tumeur
Il est condamné
Il ne fera plus mine de mordre les vaches qui s’éloignent
Il n’aura plus jamais de croissant dans sa gueule
Il ne se frottera plus contre ses maîtres sauvagement
Insatiablement
Pour leur communiquer sa joie terrible
Qui a dit que D.ieu a voulu que l’homme règne sur l’animal?
Qui a sanctifié ce pouvoir de l’homme sur la bête?
Imaginez un instant qu’un tiers s’immisce dans votre jeu de pouvoir
Qu’un cocher martien vous attelle à sa charrette
Y aurait-il un philosophe pour venir vous enlacer
Et pour pleurer?
L’homme irait peut-être alors présenter des excuses à la vache
qu’il a découpée en côtelette
Mais un peu tard
L’amour que l’on peut porter à un animal parfois scandalise plus qu’une infidélité conjugale
Si tu pleures pour un animal, il y a toujours quelqu’un pour se formaliser
« Tu ne vas pas pleurer pour un chien »
Descartes a fait de l’homme le maître et le possesseur de la nature
Dans ces conditions, il vous est interdit de vous lamenter
sur le chien qu’on découpe vivant dans un laboratoire
Nietzsche, lui, dans les rues de Prague, pleure sur un cheval battu
De plus en plus, le monde donne raison à Descartes contre Nietzsche
Dans les abattoirs, les poulaillers, les étables
C’est Descartes qui gagne
L’amour existe pourtant entre l’homme et l’animal
Et cet amour est désintéressé
Je n’attends rien de cet amour
Il ne me tourmente pas comme pourrait me tourmenter un amour conjugal
« Est-ce qu’il m’aime? Est-ce qu’il m’aime autant que je l’aime? »
Toutes ces questions qui finissent par tuer l’amour dans son oeuf
Si nous sommes souvent incapables d’aimer
C’est parce que nous désirons trop être aimés
L’amour qu’on a pour un animal est un amour volontaire
Ce n’est pas un ordre tel que « Aime ton père et ta mère »
Le chien qui avait un cancer est mort ce matin
La piqûre a achevé ses souffrances
Il laisse sur la Terre
Un sourire
Deux croissants
Et une abeille.
Quitter le monde de Douglas Kennedy
Douglas Kennedy est un auteur que j’apprécie énormément et j’ai lu tous ses livres. Mon préféré reste Quitter le monde, l’histoire de cette femme qui doit trouver un sens à sa vie après un drame affreux. Il m’a aidée à un moment où j’avais très envie, moi aussi, de quitter le monde. Je le relis régulièrement.
Eureka Street de Robert McLiam Wilson
Encore un livre que je relis souvent, un monument d’humour et de tendresse à l’irlandaise… je vous en parlais en détails ici!
Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik
Et je terminerais par le livre d’un grand Monsieur, Boris Cyrulnik, sur la résilience. Un livre qui a profondément changé ma vie et ma façon de la vivre. J’avais écrit un avis sur ce livre sur ciao si cela vous intéresse.
Voilà pour ma sélection, j’aimerais beaucoup lire les votres! Et je vais taguer: chaglam, superfici-Elle, Loarwenn, linneagotbeauty, fanny-bibou, et moi21!
♥