Enfin !Le très attendu nouvel épisode de la saga Borderlands est sorti ce 17 octobre. Je n’étais qu’impatience, que tremblements et qu’angoisse aussi un petit peu, tant les 2 premiers volets étaient brillants et géniaux.Tout a plutôt bien commencé. Jeu commandé sur Amazon (pour bénéficier d’un prix 25% moins cher que par achat direct sur Steam, allez comprendre), j’avais pourtant pris le risque de le voir arriver quelques jours après sa date de sortie, mais non. Amazon et la Poste se sont démenées pour que ma version boite (yes, je sais, c’est totalement hipster d’avoir des versions boites de ses jeux vidéos) arrive le 17 au matin dans ma boite aux lettres.Le temps de télécharger les mises à jour de rigueur (et de confirmer que la fibre, c’est la vie !) et voilà la petite merveille installée. J’ai les doigts un peu moites, et la main tremblotante quand se lance la cinématique d’intro .. et là … BLAM !Ils remettent ça chez 2K ! Du clin d’oeil, des références, de l’humour … C’est reparti. Premiers sourires, et je dois me retenir de taper sur ESC pour commencer à jouer plus vite. Ce nouveau millésime se situe entre Borderlands et Borderlands2, une demi-suite donc. Et comme prévu, on va pouvoir jouer les principaux NPC des volets précédents, pour en découvrir un peu plus sur le Beau Jack.Je jette mon dévolu sur Nisha, le sheriff, la dingue des flingues. Alterner Sniper et Shotgun, en finesse et avec précision. La loi et l’ordre .. Joie !Mais le choix est cornélien. Wilhelm, la force brute est très tentant, surtout quand on l’a maudit tant de fois dans l’épisode suivant (je sais, moi aussi ça me trouble d’écrire ça). Athena, la gladiateur, avec le combo bouclier/épée apporte un vrai renouveau dans le style CaC, et on a envie d’essayer .. aussi. Et ClapTrap .. aaaah .. ClapTtrap, que l’on brule d’envie de tester, avec des coups aléatoires pouvant etre soit dévastateurs, soit totalement foirés et provoquer une des catastrophe dont il a le secret. ClapTrap, c’est décidé, je ne le jouerai qu’en mode coopératif. Pour déclencher des crises de rire (ou de rage) justement à cause de ses réussites erratiques.Mais il faut le reconnaître, 2K a su créer 4 personnages et 4 approches totalement différentes du jeu, du background au gameplay, ce qui promet de belles heures de jeu, voire des reprises pleine de surprises.C’est dans la peau de Nisha donc, que je fais mes premiers … bonds d’abord dans Helios, le vaisseau puis sur Elpis, la lune de Pandora. Oui, premiers bonds ! Parce qu’une des grandes nouveautés, au delà des nouveaux héros, c’est la gravité réduite dans laquelle ils vont évoluer.Et ça apporte un vrai renouveau au gameplay : Sensations rigolotes certes, et possibilité d’influer sur sa trajectoire en vol pour affiner son point de chute (ou d’impact si on le souhaite, pour envoyer quelques dégâts bien sentis), mais surtout une analyse différente du décor. Ce qui semblait inaccessible devient accessible, il faut repenser en 3D, et ne pas hésiter à aller fouiner partout, à tout essayer. En plus ça paye, les développeurs de 2K l’ont bien compris, puisqu’ils ont installé des coffres et des missions dans des recoins impossible à voir si on ne fait pas l’effort de chercher. J’adore. La prise en main est simple, immédiate. Les possibilités se découvrent au fur et à mesure, et on sent bien qu’il va falloir jouer avec cette gravité en permanence – Les premiers combats « en vol » sont juste exceptionnels.Avec la gravité réduite, vient aussi le vide. Une fois sur la lune, tous les espaces extérieures n’ont pas d’atmosphère, et donc forcément, on respire moins bien. Une fois rapidement récupéré le Kit d’alimentation en Oxygène, il faut en permanence surveiller sa jauge pour ne pas se faire piéger en extérieur avec des bouteilles vides. Et si au début les sources d’oxygène et les bouteilles sont légions (tant au sol que dans les containers ou sur les vilains), ils se raréfient un peu par la suite, donnant une intensité aux combats (qu’il faut finir rapidement) et induisant un stress qui facilite l’immersion. Bref, il m’est arrivé plusieurs fois de m’apercevoir que je retenais réellement mon souffle en jouant ..Pour le reste, c’est du pur Borderlands. la signature graphique qui a fait le succès de la série, l’humour permanent (en VO ou en VF) des répliques, la qualité du background qui se ressent jusqu’aux quêtes annexes, la personnalité de chaque personnage rencontré. Comme d’habitude, c’est très difficile de lâcher le clavier une fois l’aventure commencée. Moi qui voulais consacrer un peu de temps à essayer les 3 autres héros, je n’ai pour le moment pas pu me résoudre à lâcher Nisha (pas simple à prononcer) pour le moment tant je suis déjà pris par le rythme de l’aventure.A cela, il faut ajouter de nouveaux dégats élémentaires (la glace) et quelques dizaines de milliers de nouvelles déclinaisons Torque, Dahl ou Jakobs … et je me dis que les nuits à venir vont être courtes, et que je vais encore devoir investir dans de l’anti-cerne.En fait, j’ai joué bien plus que 20 minutes dès la première prise en main, et je n’ai qu’une hâte, c’est d’y retourner.