La criée municipale n'a pas eu lieu hier. Voici ce que dit à ce propos Le Courrier.
La criée municipale n'a pas eu lieu hier
Ayant appris que la criée municipale n'avait pas eu lieu hier, nous en avons demandé la raison à M. Elie Gaissier, représentant de l'adjudicataire, M. Bonnard, actuellement à l'armée.
M. Gaissier nous a répondu que certains articles du nouveau règlement municipal lui ayant paru dangereux pour l'adjudicataire, il avait ru devoir prendre l'avis de son patron, avant de continuer la criée dans les nouvelles conditions et qu'en attendant les instructions de M. Bonnard, il jugeait prudent de sa part de s'abstenir.
- Plus loin, le journal a inséré cette note :
CBR
Nous apprenons que les trains de banlieue, Reims, Fismes et Dormans, qui avaient été momentanément supprimés, ont repris leur service hier. L'horaire reste le même.
- Nous avons entendu, aujourd'hui, le bruit d'une fusillade éloignée, venant de la direction de Bétheny ou de Fresne.
Quelques obus seulement dans la journée
Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
Canonnade peu fréquente, peu de victimes. Journée silencieuse.
Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. Travaux de l’Académie Nationale de Reims
Lettre d’Auxerre 16 8bre par laquelle Hélène dit la peine qu’elle éprouve de la mort d’André et la consternation qu’elle a provoquée dans son entourage.
Paul Dupuy. Document familial issu de la famille Dupuis-Pérardel-Lescaillon. Marie-Thérèse Pérardel, femme d'André Pérardel, est la fille de Paul Dupuis. Ce témoignage concerne la période du 1er septembre au 21 novembre 1914.
Source : site de la Ville de Reims, archives municipales et communautaires
Fismes, la gare du CBR et la sucrerie
Garde du CBR de Reims // Le CBR à Epernay // le CBR devant la gare d'Aÿ
Chemins de fer de la Banlieue de Reims - Wikipédia
Les chemins de fer de la Banlieue de Reims (ou C.B.R.) étaient un réseau secondaire de chemins de fer à voie métrique du département de la Marne, qui, à son apogée, s'étendait sur 400 km en...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de_fer_de_la_Banlieue_de_Reims
Pendant ce temps là, le 20 octobre 1914 :
Première bataille d'Ypres
Dans le cadre de la « course à la mer »(1), la VIe armée allemande tente une première offensive dans les Flandres, sur le saillant d'Ypres. Mais cette première offensive dans les Flandres est repoussée le 20 octobre 1914 par le corps expéditionnaire britannique du général John French (il sera fait 1er comte d'Ypres).
Source : Herodote
(1) Les troupes allemandes et françaises tentent de se déborder l'une l'autre par l'ouest. C'est la «course à la mer». Mais personne n'arrive à percer le front. Les troupes allemandes creusent des tranchées et s'y terrent pour éviter de reculer davantage. Les troupes françaises font de même.