Fastest Man Alive
Saison 1, Episode 2
Diffusion vo: The CW – 14 octobre 2014
Barry Allen prend conscience qu’il a des limites alors que se dresse devant lui un homme capable de se répliquer à l’infini…
The Flash n’est pas Arrow. Ni dans le ton, ni dans le fond. Ici, la série est beaucoup plus légère et cela se traduit par exemple par beaucoup plus de scènes de jour. De même, Flash est accepté d’entrée comme un héros, un sauveur grâce à ces petites actions à droite et à gauche, comme sauver des gens d’un immeuble en flammes. Ça aide quand même. En saison 1 de Arrow, la capuche aurait cherché le responsable de l’incendie et l’aurait tué en balançant un « You failed your building ! ». Et peu importe que ça soit un incendie volontaire ou un accident.
Mais toutes ses petites actions ont un coût pour Barry qui se sent régulièrement mal. Heureusement, on ne traine pas trop sur ce point, le besoin élevé de calories de Flash étant un élément constant dans quasiment toutes ses versions et donc du coup, c’est lourd ce faux suspens pour un téléspectateur ayant suivi une série papier ou animée faisant intervenir le bolide écarlate.
Sinon, ce second épisode a surtout pour mission de rappeler les fondamentaux de la série pour ceux qui prendraient le train en marche. Là encore, heureusement, l’épisode ne le fait pas trop lourdement et n’insiste pas trop, préférant se garder du temps d’antenne pour le méta-humain de la semaine et le développement des personnages.
Coté méchant de la semaine, pas grand chose à dire. L’épisode ne se donne même pas la peine de lui donner une vraie motivation. Il a des pouvoirs, il braque des banques et voilà en gros. Il apparait surtout comme un moyen narratif d’établir la relation de respect entre le flic et Barry, entre le père adoptif et son fils. Il lui fallait un méchant le mettant en difficulté et un mec capable de rendre jaloux Naruto en multi-clonage, ça aide à faire douter Barry de ses capacités.
Donc voilà, il faut que Joe West fasse confiance à Flash pour que Barry parvienne à se surpasser. Cela place le personnage de Barry comme quelqu’un à la recherche d’une approbation, même s’il ne le reconnait pas. L’ensemble traite correctement du lien père/fils adoptif même si les gros sabots ne sont pas très loin et que c’est un poil expédié sur la fin, puisqu’un simple « tu peux le faire » et voilà Barry ultra confiant. Heureusement, c’est plus intéressant du coté de la team scientifique au travers de ce qu’on peut entrevoir avec Caitlin et surtout avec Wells qui poursuit notre confusion. Qui est-il ? Et surtout pourquoi il zigouille Stagg ? Est-ce vraiment pour le protéger ou a-t-il un autre agenda ?
En vrac :
– Bon bah ils ont juste merdé le montage à la fin du pilote. L’éclair jaune n’avait aucun rapport avec Wells. Il sert juste de gimmicks au moment des pubs.
– Dommage de ne pas avoir gardé Stagg. Flash va avoir besoin d’ennemis récurrents et un riche industriel qui peut se permettre beaucoup de choses par ses réseaux et sa fortune aurait pu faire un bon ennemi récurrent pour les débuts de la série.
– Iris est vraiment une mauvaise idée. Le personnage semble déjà totalement perdu et on s’en fout de son délire de journalisme autour du red streak. Croiser Lois Lane de Smallville avec Laurel de Arrow en ne gardant que les mauvais cotés des deux n’est pas très intelligent.
– Sinon j’attends que Cisco invente un chronomètre Flash ou se mette à la musique.
Verdict :
Un épisode qui garde le rythme du pilote. On s’habitue à l’univers mais il va tout de même falloir vite trouver un but/ennemi reccurent à Flash.