De qui parle-t-on ? :
Groupe Canadien à géométrie variable, créé en 1997 par Carl Newman, composé de sept ou huit membres qui ont la particularité, pour la plupart, de collaborer avec d’autres groupes encore en activité : Dan Bejar de Destroyer, John Collins de The Evaporators, Kathryn Calder d’Immaculate machine ou encore la chanteuse Américaine à la carrière solo déjà bien remplie, Neko Case.
De quoi parle-t-on ? :
Power pop dynamique, un peu bancale (quoique de moins en moins), proche de l’univers de groupes comme The Thrills ou The Coral.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Musique intense, aux rythmes joyeux, des titres comme Champions of red wine et War on the east coast nous entrainent facilement dans un déhanchement incontrôlé.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les mélodies sont prenantes immédiatement, mais cette musique fourmille de détails que l’on découvre à force d’écoutes.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Beaucoup de belles mélodies, mais sortant un peu trop des sentiers battus pour pouvoir attirer le plus grand nombre.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Vu le nombre pléthorique de musiciens, les morceaux sont richement instrumentés, mais le rythme d’ensemble assez monocorde et la fluidité des chansons rendent aisée l’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Drôle d’idée que ce choix de patronyme pour un groupe de pop. Exclut de l’affichage automatique de Google après avoir seulement tapé les trois premières lettres de pornographers, les Canadiens partent avec un léger handicap à l’heure où l’internet est l’outil indispensable à toutes recherches d’informations.
Mais finalement qui s’en soucie ? Membre actif du renouveau rock au Canada, à l’instar de Caribou, Arcade fire ou encore Wolf parade, The new pornographers, avec ce déjà sixième opus, entraine toujours sa Power pop explosive et originale dans un rythme de croisière plutôt soutenu. Le registre ne varie guère même si le groupe lâche un peu de son lest psychédélique pour offrir quelques singles potentiels aux chimères de la reconnaissance populaire (Champions of red wine, War on the east coast, Backstairs ou Marching orders).
Avec Brill bruisers, les protégés de Matador impressionnent encore et imposent définitivement leur style coloré et excentrique comme une des références incontournables de la pop et du rock.