DriveClub enfin disponible, Evolution Studios s’attaque à la new-génération avec une autre vision et un autre aspect des jeux de course. Initialement prévu pour le line-up de la PlayStation 4 à son lancement, c’est presque un an après son annonce que nous pouvons enfin faire crier la gomme de nos bolides. Mais est-ce que le pari est à la hauteur ?
- Test
- Fiche
- Vidéo
Adieu les courses tout terrain, bonjour les circuits fermés dans lesquels le défi et le partage sont de mise. DriveClub se distingue de ses concurrents en mettant en avant l’aspect social, proposé par cette nouvelle génération de console. A mi-chemin entre une prise en main de type simulation et de type arcade, DriveClub ne brille pas par sa maniabilité, la conduite est glissante et il n’existe aucun transfert de masse ni aucune sensation de poids des voitures une fois au volant de votre bolide. On se retrouve avec une conduite automatique dans lequel on ne peut changer aucune option d’aide, ni même faire quelques réglages à part rendre manuel le passage de vitesse. Il demandera tout de même une certaine technique et maîtrise pour valider les différents challenges proposés. En effet une fois sur la ligne de départ on constate que le jeu devient punitif au moindre choc avec un concurrent, à un virage coupé par le gazon ou encore suite à la collision avec la rampe de protection pour un virage mal négocié. Des pénalités ne vous empêcheront pas de gagner, mais vous pénaliseront sur le score final qui défini les points d’expérience gagnés, pour vous et pour votre club.
La progression sans vie
La courbe de progression dans DiveClub s’imbrique autour d’épreuves à réaliser à l’instar d’un MotorStorm RC. Pas de fil conducteur, ni d’histoire même banale pour nous plonger au cœur du soft. Ce sera donc en réalisant divers objectifs qu’il vous sera possible de gagner de l’expérience et donc des niveaux, dans le but de pouvoir accéder aux différentes voitures disponibles. 50 c’est le nombre de bolides que propose DriveClub. Ce n’est certes pas énorme, mais il faut avouer qu’Evolution Studios à opté pour la qualité. Pas de doublons ou différentes versions d’une même voiture, simplement séparés par l’année de production, ici on va à l’essentiel, mais nous regrettons l’absence de certains muscle cars américains ou japonais. Les épreuves quant à elles, sont variées et proposent des courses classiques à 12, des défis drift et des courses contre la montre. Le tout dans 5 environnements allant du Canada en passant par l’Ecosse, la Norvège l’Inde et le Chili, avec pour chacun 11 tracés distincts partageant entre elles des segments pour un total de 55 épreuves. En résumé ce mode solo n’est rien d’autre qu’une sorte de grand tutoriel pour vous lancer dans le multijoueurs.
Une IA sur rail
Passons sur l’une des plus grandes faiblesses du titre, son IA. Monté sur un rail, les autres concurrents se contenteront de suivent bêtement un tracé prédéfini sans accrocs. Mais ce qui est le plus dérangeant, c’est que l’IA ne prend même pas en compte que vous êtes sur le circuit. Elle vous percute, vous pousse, et vous dépasse dans certaines situations assez loufoques. Si vous avez le malheur de vous retrouver à sa place elle vous poussera sans état d’âme et forcera quoi qu’il arrive le passage. Par contre il vous sera impossible de la pousser ne serais-ce que d’un centimètre. Cette impression d’avoir un mur en béton est très désagréable, sachant qu’au moindre contact vous perdez des points puisque le système est très punitif. Même si l’IA vous rentre dedans par l’arrière…
Il vous en mettra plein la vue
Tout n’est pas négatif dans DriveClub puisque le soft propose des graphismes de grande qualité. La réalisation artistique impressionne ainsi que sa profondeur de champ, même si parfois elle peut s’avérer inégales sur certains aspects. Les bolides sont parfaitement modélisés, et le jeu de lumière ainsi que les reflets sont somptueux. Coup de maitre pour la sonorisation des voitures qui est très bien retranscrite, une première dans un jeu de course. De plus la vue cockpit bien réalisée donnera un plaisir de conduite plus qu’appréciable. On regrettera que la météo ne soit toujours pas implantée, ce qui n’est pas justifié après 1 ans de retard. Autre aspect graphique, les dégâts, qui sont bien présents mais qui se limitent à de simples rayures, des vitres étoilés ou encore de la tôle légèrement pliée, mais rien qui n’empêchera votre progression en course même si vous percutez violemment un concurrent.
Dans DriveClub il y a Club
Rentrons maintenant dans le cœur du jeu, le multijoueurs. Inaccessible depuis sont lancement, ce point reste l’essentiel du jeu et en fait sa hache de guerre. Tout est pensé social, tout est pensé défis communautaires, avec des classements sur tous les types d’épreuves avec le reste du monde. A tout moment, vous pourrez être confronté à un défi que se soit de vitesse, de drift ou temps pour boucler une épreuve, lancé par un de vos amis, ou défini par vous-même pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Ces défis apparaitront en pleine course et vous demanderont de réaliser une action dans un segment précis. Une fois terminé et réussis ce défi se transformera en points d’expérience, ceci dans le but de taquiner vos potes et de chercher toujours le meilleurs de soit même. Le club quant à lui est une sorte de clan que vous pouvez créer en accueillant jusqu’à 6 membres. Le but ? Faire progresser son club dans le rang mondial ce qui vous permettra d’accéder à certains bolides. De plus une customisation de la peinture de carrosserie permettra à votre club de se distinguer aux yeux du monde.
Pour le reste le multi-joueurs reste plus que classique et se résume à faire des épreuves de courses en ligne pouvant accueillir 12 joueurs maximum.
Type: Course
Editeur: Sony
Age/Pegi: 3
Sortie: 08-10-14
Multi-joueurs: Oui : en ligne
Plates-formes: PS4
Testé sur: PS4
- Graphisme
- Bonne sensation de vitesse
- Les défis
- le son des voitures
- L’IA à la ramasse
- Pas de mode 2 joueurs en local
- La conduite Hybride
- Manque de contenu
- Intérêt du club?
Vous avez aimé cet article ? Il vous a donné des idées que vous voulez partager? Exprimez-vous sur le Forum. Il est tout à vous!
Test DriveClub DriveClub enfin disponible, Evolution Studios s’attaque à la new-génération avec une autre vision et un autre aspect des jeux de course. Initialement prévu pour le line-up de la PlayStation 4 à son lancement, c’est presque un an après son annonce que nous pouvons enfin faire crier la gomme de nos bolides. Mais est-ce que le pari est à la hauteur ? Adieu les courses tout terrain, bonjour les circuits fermés dans lesquels le défi et le partage sont de mise. DriveClub se distingue de ses concurrents en mettant en avant l’aspect social, proposé par…Notation
Ma note - 5.5
555.5
Moyen
Résumé : DriveClub n’est clairement pas LE jeu de course tant espéré en ce temps de diète sur la nouvelle génération, et ne fait clairement pas honneur à la PlayStation 4. Ceci dit il pourra vous faire passer de très bons moments entre amis, et pourra vous procurer de bonnes sensations de conduite une fois dompté, et surtout une fois la frustration due à IA oubliée. On regrettera que le système de club ne se résumé en fin de compte qu’à de l’expérience à gagner pour le faire évoluer mondialement. Gageons que les ajouts et divers DLC gonfleront et amélioreront la solidité du soft dans les mois à venir.
Note de l'utilisateur 2.75 ( 1 votes) 6