Santiago est un berger qui aime sa vie de berger qui, bien que solitaire, lui permet de parcourir le « monde », du moins son monde. Il aime beaucoup lire aussi, ce qui lui ouvre d’autres horizons.
Suite à un rêve dans lequel il découvre un trésor et diverses rencontres qu’il considérera comme non fortuites, il va partir en voyage de son Andalousie natale aux pyramides d’Egypte, pour y suivre sa légende personnelle et comprendre quel était son destin.
J’en parle dans ma chronique du Pèlerin de Compostelle, l’Alchimiste est le premier livre que j’aie lu de cet auteur, quand j’avais une vingtaine d’années et, jusqu’alors, le seul que j’aie fini.
J’en avais gardé un bon souvenir, mais je ne m’en rappelais plus très bien les tenants et aboutissants.
Mon dieu, j’ai vieilli!
J’identifie parfaitement ce qui m’a plu à l’époque, qui me plaît toujours autant, d’ailleurs, l’histoire d’une quête initiatique pour se connaître soi-même. Le destin est tracé. Si on suit les bons signes, on découvrira son propre chemin, son trésor personnel.
Toutefois, je pense maintenant qu’on peut faire dire ce qu’on veut à n’importe quel signe et que c’est en soi-même qu’il faut savoir lire et non en des signes extérieurs.
Et puis, d’accord, c’est un conte philosophique, une métaphore, on qualifiera ce récit comme on veut, mais, ce qui m’a déçue, et c’était un peu aussi le cas, dans une moindre mesure, avec la quête de l’épée dans le pèlerin de Compostelle, c’est que je me demande pourquoi le trésor final est vraiment matériel. Donc, c’est la richesse matérielle la véritable quête de la vie? C’est l’impression que cela peut laisser… c’est dommage après la quête philosophique qui constitue tout le récit.
Je me suis laissée emporter, tout de même.