Cette étude se base sur plus de 700 enfants considérés comme à risque en raison de la présence de la maladie cœliaque chez un des parents, et issus de 20 centres en Italie. Ils ont été répartis en deux groupes, l’un dans lequel le gluten a été introduit à 6 mois, et l’autre à 12 mois. Les habitudes alimentaires ainsi que la quantité de gluten ingérée ont été pris en compte. Les enfants ont été suivis pendant au moins 5 ans, période au cours de laquelle les chercheurs suivaient les paramètres immunitaires qui, s’ils s’avéraient positifs pour le gluten, étaient suivis par une biopsie intestinale pour le diagnostic de la cœliaquie.
Pour le Dr Carlo Catassi, co-directeur du Centre, l’étude indique que la perte de tolérance au gluten s’avère être un processus dynamique qui ne dépend ni de la période d’introduction du gluten, ni du fait d’avoir bénéficié ou non de l’allaitement maternel. C’est le bagage génétique qui joue un rôle déterminant dans le développement de ces conditions auto-immunitaires.
Référence : Lionetti E. et al., The New England Journal of Medicine, 371: 1295-1303, 2/10/2014Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste