Suite de l'histoire de Jean-Claude T., histoire retrouvée dans mes fichiers, texte oublié au point de douter que je puisse l'avoir écrit. C'est mieux de commencer par la premier épisode... Utilisez les liens pour remonter les notes...
Lola avait rencontré le côté face de Jean-Claude T. alors que Paulette connaissait bien le côté pile, le côté abject.
Toute sa vie Jean-Claude T. avait joué sur ces deux faces. Il existe un dieu romain à deux têtes, Janus, qui a donné le mois de janvier. D’un côté il porte une clé pour ouvrir les portes du paradis et de l’avenir et de l’autre il porte un fouet pour promettre l’enfer et punir les fautes du passé.
Mais Janus est un dieu de paix alors que Jean-Claude T. est un homme violent. Son visage souriant n’est là que pour mettre en confiance ses futures victimes. N’empêche que la vieille dame était bien embêtée. Elle avait peur de sortir dans la rue, elle ne voulait pas prendre la risque de rencontrer son locataire.
Vous vous demandez si Jean-Claude. T. a toujours été quelqu’un de si méchant et comment il est devenu très riche et a ensuite perdu une grande partie de son argent.
Commençons par la première question. On se rappelle que Jean-Claude T. est né dans une bonne famille, que ses parents étaient agriculteurs, des gens très gentils et très appréciés dans le voisinage. C’est vrai, Jean-Claude était un enfant plutôt chanceux qu souriait et savait séduire les gens. Il n’avait pas toujours été méchant. A dix ans, il avait été mis en pension chez un oncle et une tante. L’oncle était un frère de sa mère, la tante était sa femme. Ses gens n’avaient pas d’enfants et ils prenaient parfois en pension leurs neveux ou leurs nièces.
La tante Germaine et l’oncle Paul étaient très sévères avec les enfants. Chaque petite bêtise se terminait par une punition. Sans qu’il y ait d’explication, l’oncle et la tante étaient encore plus sévères avec Jean-Claude qu’avec les autres enfants. Plus Jean-Claude essayait de se rendre sympathique comme il savait le faire avec son sourire enjôleur, plus l’oncle Paul le punissait pour des broutilles et même souvent pour rien.
Normalement Jean-Claude T. n’aurait pas dû rester très longtemps chez son oncle et sa tante. Mais, malheureusement, sa mère avait été malade...
Voilà, l'histoire se termine ici... du moins dans le fichier retrouvé... Désolé mais à vous d'imaginer la suite...