Enfin samedi, le weekend et le beau temps ! C’est l’heure d’un petit bilan sur ma première semaine de cours à Toshin, une école de langue japonaise située à Takadanobaba (je mets environ une heure pour y aller depuis chez moi). J’ai cours de 13h à 16h30 du lundi au vendredi, ce qui revient à trois heures de cours par jour si l’on prend en compte les pauses (lesquelles, bonheur intense, sont signalées par une sonnerie que tous les amateurs d’animés, et plus particulièrement de shôjô, reconnaîtront puisque toutes les écoles, lycées et universités japonaises ont la même). Je suis dans la classe des débutants A1 (en d’autres termes, juste une classe au-dessus de la classe A0, celle des grands débutants qui ne connaissent absolument rien au japonais), et… il se trouve que je suis la seule Française de ma classe (sur la trentaine d’élèves français qui se trouvent cette année à Toshin). Sabishii ! ^^ Mais bon, je fais avec, plutôt bien même puisque je devenue amie avec ma voisine de classe, qui est Chinoise. Notre classe est composée essentiellement de Chinois, mais il y a également des Coréens, des Thaïlandais, des Vietnamiens, des Sri Lankais, une Népalaise et un Bangladais. Les noms déclinent des variations sonores allant du plus simple au plus complexe (j’ai bien mis cinq minutes à comprendre la prononciation du prénom de ma voisine de classe, Ninmu), et le mien, au sein de ce melting-pot, n’est pas en reste (en japonais, ça se prononce Ka-mi-yu – j’insiste bien dessus car Ka-mi tout court signifie « feuille de papier » ou « dieu » – ce qui ne serait pas pour me déplaire, mais bon).
Nous avons trois professeurs, deux femmes et un homme (lequel a, j’ai cru comprendre, beaucoup de succès auprès de la gent féminine de notre classe). Les cours s’articulent autour de trois activités : l’écriture, l’apprentissage du vocabulaire et la conversation. Le système d’apprentissage est très différent du nôtre, puisque le prof dit des mots ou des phrases à voix haute, et la classe entière, comme une seule personne, répète après lui. Si quelqu’un d’extérieur à l’école assistait au cours, il aurait sans doute l’impression de voir des robots, mais le fait de parler tous à voix haute est dynamisant. L’oral est privilégié dans cette méthode d’enseignement, ce qui est assez intimidant au début, mais comme nous avons tous plus ou moins le même niveau en japonais, la peur de prendre la parole en public s’évapore très vite (oui oui, même pour moi qui ai des palpitations à la simple idée d’aller saluer quelqu’un que je connais dans la rue !).
Pourquoi j’ai choisi cette école ? Parce que j’avais lu des avis très positifs à son sujet sur plusieurs blogs de francophones, et parce qu’elle possède un site entièrement en français, avec des interlocuteurs bilingues, ce qui facilite énormément la quête d’informations. L’école fonctionne en partenariat avec le site Logement Tokyo, grâce auquel nous avons trouvé notre studio meublé à Setagaya, ce qui est un autre point positif. Enfin, les cours se basent sur le manuel scolaire Minna no Nihongo (« Le japonais pour tous »), qui prône la méthode d’enseignement que j’avais suivie entre septembre 2013 et juin 2014 avec ma prof particulière à Paris.
Double page du Minna no Nihongo
Ma sublime écriture
Au début, mon choix s’était porté sur la Human Academy Japanese Language School, dont les tarifs sont plus élevés pour le visa Working Holidays mais qui avait l’air très chouette aussi ; et finalement, pour toutes les raisons que je viens d’exposer, j’ai choisi l’école Toshin. Et, petit bonus, vendredi prochain, il y a une sortie scolaire à Disney Land. Alors bon, que demander de plus ?! ;)
Mon prochain article sera sans doute sur la randonnée que nous allons faire demain sur une montagne au pied du Mont Fuji, on se retrouvera donc pour des photos et un retour d’expérience ! :) Mata ne !