Nurse

Publié le 17 octobre 2014 par Olivier Walmacq

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2014
durée: 1h40

l'histoire: Le jour, elle est Abby Russell, une douce infirmière ; le soir, elle fait le tour des nightclubs, entrainant les hommes infidèles sur la route de liaisons dangereuses. Lorsque Danni, une infirmière débutante et sensible, rejoint l’équipe d’Abby, elles deviennent de très proches amies. Mais quand cette amitié tourne à l’obsession, Danni rejette Abby qui devient alors une furie prête aux pires excès.  
La critique d'Alice In Oliver:

Le nom de Douglas Aarniokoski a le mérite de faire peur. En effet, rappelons que celui-ci reste le réalisateur de Highlander Endgame. Mais il a aussi écrit les scénarios de Puppet Master 4 et Puppet Master 5: the final chapter. Autrement dit, on tient là un véritale tâcheron et un "nanar man" à la réalisation. C'est une réputation qu'il confirme avec Nurse, sorti directement en vidéo en 2014. Pourtant, le film a créé un petit buzz au moment de sa sortie.
La raison ? Tout simplement parce qu'on y voit l'actrice principale, Paz de la Huerta, entièrement nue dans le film.

Finalement, c'est presque le seul intérêt de Nurse. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Le jour, elle est Abby Russell, une douce infirmière ; le soir, elle fait le tour des nightclubs, entrainant les hommes infidèles sur la route de liaisons dangereuses.
Lorsque Danni, une infirmière débutante et sensible, rejoint l’équipe d’Abby, elles deviennent de très proches amies. Mais quand cette amitié tourne à l’obsession, Danni rejette Abby qui devient alors une furie prête aux pires excès. Indéniablement, Nurse possède de nombreuses influences. Par exemple, comment ne pas penser aux films de Russ Meyers, notamment Mega Vixens et Supervixens ?

Là aussi, il est question de la revanche du sexe féminin sur le sexe masculin. Ensuite, Nurse joue aussi la carte des actrices bimbos prêtes à en découdre avec le dieu "pénis". A partir de là, Nurse se transforme en torture porn dans la lignée directe d'un Saw ou d'un Hostel.
En gros, Douglas Aarniokoski nous vend un film sexy avec du gore et des séquences érotiques. Hélas, Nurse ne tient jamais (ou presque) les promesses annoncées. Impossible non plus de ne pas penser à Audition de Takashi Miike. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Nous faisons donc la connaissance d'Abby Russell, infirmière le jour qui devient une redoutable prédatrice la nuit.

Elle s'attaque essentiellement aux hommes mariés et infidèles. Mais Abby entraîne également une de ses collègues, Danni, dans son périple meurtrier (je renvoie finalement au synopsis). Clairement, Nurse ne raconte pas grand chose et tourne laborieusement dans le vide.
Dommage car Douglas Aarniokoski possède un serial killer en "or" (façon de parler...) en la personne d'Abby. En effet, dans le rôle de cette fausse nymphomane complètement chtarbée, Paz de la Huerta est franchement convaincante. Elle est l'attraction principale du film. Malheureusement, les autres acteurs ne présentent aucun intérêt.

Autre défaut, et pas des moindres: la réalisation de Douglas Aarniokoski. Déjà avec un nom pareil, ce n'était pas gagné ! Nurse souffre de nombreuses baisses de rythme et le film sombre très vite dans le vide abyssal et le néant total. Au mieux, Nurse passe pour un petit téléfilm gore qui serait diffusé en seconde partie le samedi soir. Niveau gore, le long-métrage se contente d'accumuler tous les clichés et poncifs du genre. Même remarque concernant l'aspect érotique.
Oui, vous verrez bien Paz de la Huerta entièrement dénudée. Mais en dehors de cela, pas grand chose à signaler. Bref, tout cela sent surtout la grosse arnaque. En résumé, Nurse n'est rien d'autre qu'un petit nanar qui surprend (parfois) par sa bêtise totalement involontaire.

Note: 0/20 (en notant sympa)
Note nanardeuse: 12/20