Nashville // Saison 3. Episode 4. I Feel Sorry For Me.
Juliette Barnes est au fond du gouffre mais ça, on le sait déjà. Sauf que la série ne cherche pas vraiment à développer cet aspect de la série et se concentre parfois sur des intrigues dont on n’a que faire. Je pense par exemple à Scarlett. Cette dernière a beau être une femme que l’on suit depuis les débuts de la série, son personnage est tout de même sacrément ennuyeux à mon yeux. Peut-être car je n’ai jamais vraiment vu son utilité depuis qu’elle a fait sa dépression l’an dernier. Elle est devenue tellement risible et ennuyeuse que de la voir encore jouer ce rôle là, plus ou moins, me déçoit. Cela veut dire que la série et le personnage ne sont pas prêt d’évoluer, tout simplement. Pour ce qui est de Juliette, c’est là aussi la dépression et la pauvre, elle se fait quitter par tout le monde. Même Rayna n’a pas forcément envie de faire une tournée avec elle. C’est bien la preuve qu’elle doit se reprendre et selon son manager, elle ne peut que compter sur lui. Ce qui est vrai et c’est d’ailleurs lui qui va tenter d’arranger les choses avec Avery. Glenn veut simplement qu’elle aille bien et qu’elle soit heureuse. Sauf qu’en parallèle, je ne comprends pas vraiment pourquoi Nashville tente de mettre Juliette au milieu d’un film sur Patsy Cline, un film qui n’a au fond aucun vrai intérêt.
En tout cas, c’est comme ça que je le ressens, surtout que cela ne va faire que créer des tensions une fois de plus dans sa vie privée et professionnelle. Ce dont Juliette a besoin c’est de stabilité, surtout qu’en étant enceinte on ne peut pas dire que c’est ce qu’elle gagne. Elle a besoin qu’on vienne l’aider, qu’on soit là pour elle (et notamment le père de son enfant même si elle ne veut pas l’avouer et pense déjà à abandonner le bébé). Je sens déjà la fin de l’histoire venir, où elle sera heureuse d’être mère et pour éviter de devenir comme la sienne, elle va tout faire pour avoir une vie radicalement plus saine. C’est en tout cas ce que j’ai envie de croire mais on n’en est pas encore là. Il y a encore énormément de chemin à parcourir. Pendant ce temps, mon intrigue préférée est celle des petites manigances de Jeff. Ce dernier est clairement un perfide personnage qui n’a pas froid aux yeux, tout cela pour ruiner Rayna comme cette dernière l’a ruiné en lui piquant ses contrats pour créer Headshell qui, mine de rien, est en train de recruter plein de nouveaux talents (et notamment Sadie Stone dans ce nouvel épisode). Il y a aussi de la très belle musique cette semaine, outre le duo entre Sadie et Rayna il y a également Deacon.
Rayna - « Hey listen, you don't want to be Rayna James. You want to be the one and only Sadie Stone. »
D’ailleurs, ce dernier est quelqu’un que j’ai beau apprécié, je dois avouer que je ne comprends pas forcément où est-ce que Nashville veut nous emmener. On sait pertinemment qu’il va finir avec Rayna à la fin de la saison mais pour le moment j’ai comme l’impression que les scénaristes ne sont pas pressés. Les flirts de Deacon n’ont pas grand intérêt à mes yeux mais si cela fait plaisir aux scénaristes. Quoi qu’il en soit, Nashville tente donc de faire encore et encore des tas de choses avec son immense casting. Il manque tout de même quelque chose pour rendre cet épisode réellement surprenant ou passionnant. J’ai malheureusement l’impression que je ne retrouve pas la série que j’ai adoré l’an dernier lors d’une seconde saison qui avait su équilibrer les choses. Cette année, même si ce n’est pas complètement raté et qu’il y a toujours de bonnes ides, je dois avouer que je ressens n peu une forme d’abandon. Comme si les scénaristes étaient tout d’un coup devenus de vrais dépressifs et j’ai bien peur que cela soit communicatif car moi aussi cela me déprime légèrement.
Note : 5/10. En bref, un épisode légèrement décevant.