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Quelques mots avec : The Dedicated Nothing

Publié le 16 octobre 2014 par Unis Son @unissonmag

On a eut l’occasion de faire un petit échange de mail avec The Dedicated Nothing, dont le premier album, Dawn To Duskest sorti le 6 octobre. On leur a donc envoyé nos questions et voilà ce qu’ils nous ont répondu:

Unis Son : Question obligatoire : quel est votre premier souvenir musical ?

Dedicated Nothing (Greg) : On est quatre et chacun en a plusieurs différents… Je vais pour Money For Nothing de Dire Straits, j’ai 3 ans, mes parents ont organisé une fête dans leur maison en Afrique, et j’entends cette intro de guitare qui sonne tellement… Juste dingue

US : Qu’est-ce que vous écoutez en boucle en ce moment ?

DN : On est sans arrêt en train de découvrir ce qui sort, on adore ça donc donner juste un nom… Mais c’est sûr que Breton est souvent là…

US : Est-ce qu’il y a un festival que vous rêvez de faire ou un groupe avec lequel vous aimeriez colaborer ?

DN : Glastonburry, Primavera, RockEnSeine… On espère bien monter sur toutes ces scènes un jour, c’est juste magique. Et en même temps on se plaint pas jusque-là. On n’oubliera jamais comment le BIG festival nous a aidé, et on espère bien y revenir aussi! Quel groupe? The Maccabees… C’est une grande inspiration musicale, créative, c’est un groupe exceptionnel pour nous et partager une scène avec eux serait assez dingue… Mais on dira jamais non à une opportunité, on est à bloc!

US : Dernièrement au cinéma est-ce que vous avez été saisi par une bande-son ?

DN : Le son des films de Tarantino, les grands classiques du cinéma de notre pop culture… C’est difficile comme question! On est vraiment des amoureux de la musique, et c’est vrai que les compositeurs de film sont assez géniaux quand on regarde les chefs d’œuvre et comment ils créent cet habillage sonore… Bref… Allez, Drive… Mais c’est pas récent!

US : Dans le même registre, si vous pouviez faire la bande-son d’un film ou d’une série, qu’est-ce que vous choisiriez ?

DN : Le nouveau film de Kubrick, ou de Sofia Copolla… Haha

US : Selon vous est-ce qu’il faut être acteur pour être musicien ?

DN : Question géniale… Oui, il faut accepter d’être soi mais en allant transcender ce soi sur scène pour vraiment trouver cette état pour se surpasser. Ça demande de se laisser aller, donc de se livrer différemment que dans la vie de tous les jours, et donc quelque part d’accepter ce rôle, aussi naturel soit il… Il y a toujours le jeu de la comédie humaine qui intervient et nous pousse à trouver notre place… Pardon… Psychologie de comptoir haha… Well!

US : Vous laissez quelle part à l’improvisation dans vos concerts ? 

DN : On pense que l’on doit vraiment travailler très dur et être très à l’aise dans la partie non improvisée avant de laisser la place à l’improvisation… Et à ce jour, même si c’est arrivé, on veut encore progresser et rester très modeste par rapport à notre capacité d’improvisation car il n’y a qu’en travaillant que l’on peut atteindre cela… Enfin c’est comme ça qu’on le voit!

US : Le concert qui vous a le plus marqué, que ce soit en tant que musicien ou que spectateur, c’était lequel ?

DN :  Arctic Monkeys à Paris en 2013, mais The Maccabees à la maroquinerie reste un grand moment… Black Keys à Rock En Seine aussi!!

US : Si vous pouviez diner avec un musicien, vivant ou non, avec qui ? 

DN :  Mick Jagger, Franck Zappa, Jimi Hendrix, Noël Gallagher, Ian Curtis…

Encore merci à eux pour leurs réponses! On espère les voir bientôt sur les routes.



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