L'Occident pensait être à l'abri d'Ebola. Ce n'est peut-être pas le cas. La raison pourrait en être une question de changement.
Il est assez facile de se défendre d'Ebola, si je comprends bien. Il faut se protéger des sécrétions corporelles des personnes contaminées. Ce qui demande un équipement peu coûteux et quelques procédures apparemment simples, mais contraignantes. Ce que révèlent les morts de personnels soignants, c'est que ces procédures ne sont pas parfaitement respectées.
Ce qui me ramène à mon expérience du changement. Un changement mal mené produit ce genre de résultats. Il va trop loin, parce qu'il détruit ce qui semble superflu. Or, ce superflu est utile en cas de crise. Il suscite aussi du stress, et ce souvent à dessein, en pensant que le stress produit la performance. Or, la sérénité du personnel est essentielle pour bien réagir à l'aléa. D'où une question : les réformes de l'Etat occidental ne vont-elles pas trop loin, ou au mauvais endroit ?