genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2012
durée: 1h35
l'histoire: Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur Terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine. Alice, l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection. De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant. Le compte à rebours a commencé.
La critique d'Alice In Oliver:
Après Saw et Paranormal Activity, il existe une autre saga horrifique dont le succès ne se dément pas avec les années. Son nom ? Resident Evil. Déjà, à la base, le premier épisode brillait surtout par sa nanardise et sa médiocrité. Quant aux suites, n'en parlons même pas !
Aucun épisode ne relève un tant soit peu le niveau. Et clairement, Resident Evil: Retribution ne fait pas exception. En même temps, cette franchise n'est qu'un produit marketing, formaté et standardisé pour plaire aux adolescents lobotomisés par les jeux vidéos. Evidemment, Paul W.S. Anderson est toujours aux commandes de ce cinquième épisode (tout de même) en attendant le prochain opus (déjà annoncé).
Au niveau de la distribution, pas de surprise, on retrouve évidemment Milla Jovovich, véritable star de la saga. Viennent également s'ajouter Michelle Rodriguez, Sienna Guillory, Li Bingbing, Johan Hurb, Boris Kodjoe et Aryana Engineer. Pour ce nouveau chapitre, peu ou prou de surprises.
Resident Evil: Retribution reprend tous les ingrédients qui ont fait le succès de la saga, à savoir une héroïne invincible qui dégomme tout ce qui bouge, de l'action et des zombies assoiffés de chair humaine. Attention, SPOILERS ! Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur Terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine.
Alice, l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection.
De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant.
Le compte à rebours a commencé
Premier constat: désormais, la saga Resident Evil fonctionne comme une véritable série télévisée. D'ailleurs, on se demande pourquoi les producteurs n'ont pas plutôt misé sur cette option. En effet, le début du film rappelle brièvement les faits qui se sont déroulés dans les précédents volets.
Second constat: Resident Evil: Retribution constitue un retour aux sources et effectue de nombreux clins d'oeil au premier chapitre (notamment le retour de Michelle Rodriguez). Tout comme le premier opus, Resident Evil: Retribution fonctionne lui aussi comme un huis clos et se déroule presque exclusivement dans un énorme complexe.
On pourrait presque le comparer à un remake du premier finalement. Là aussi, Alice doit affronter la Reine Rouge dans une sorte d'énorme labyrinthe multidimensionnel. Troisième constat: Resident Evil: Retribution brille surtout par sa laideur visuelle. Par moments, on se croirait presque dans un film d'horreur produit par la société Asylum !
Quartrième et dernier constat: ce cinquième chapitre n'apporte strictement rien à la saga et vient confirmer le grand essoufflement déjà (très) présent dans le précédent épisode. A tel point que le spectacle proposé s'apparente à un grand "foutage de poire" en puissance.
Bien sûr, histoire de faire passer le temps (heureusement, le film dure à peine une heure et 20 minutes de bobine), Paul W.S. Anderson multiplie les scènes de fusillade et les séquences tape-à-l'oeil. Pourtant, le résultat est bien là: on ne sait même plus pourquoi Alice se bat et contre qui elle tire.
Même le design des morts vivants de service laisse sacrément à désirer. Plus que jamais, ce cinquième volet fonctionne comme un jeu vidéo. En gros, les protagonistes évoluent dans un énorme complexe et doivent buter tous ceux qui ont le malheur de croiser leur chemin. Le seul souci, c'est que cet épisode ne fait que reprendre (à sa sauce) les mêmes séquences (ou presque) que dans les précédents opus. Bref, même en laissant son cerveau de côté, on frise souvent la lobotomie générale.
Note: pas envie de noter ça