Allez voir DISPERSION de PINTER dans la famille théâtres privés, c'est une épure et non pas une esquisse. Une semaine à peu près après, j'en ai la tête comme changée, dans l'ordre des choses, dans les petits bruits que font nos corps, dans la responsabilité que nous pouvons peu ou pas du tout exprimer, sur tout ce déroulement de saloperies dans le monde et son histoire au monde... ce serait comme une première étape pour le spectateur pour re-devenir humain au lieu de se noyer dans une maladie individuelle et mentale : l'éléphantiasis mental.... ou victimisation sensiblerie.
Et puis aussi parce que la mise en scène est belle et que les deux acteurs sont comme des iles perdues, connues par personne, au milieu des mots.
Les photos sont sur le site libres de droits.
La pièce est courte alors attendez jusqu'au bout au lieu de déranger tout le monde à 10 mn de la fin. Même si j'ai toujours défendu la liberté de pouvoir quitter la salle, et pour moi c'est un bon signe, signe d'un théâtre dérangeant pas racoleur ou hystérique.
au Théâtre de l'Oeuvre
et les Particules élémentaires à Paris dans la famille théâtres publics, aux Ateliers Berthier Odéon,
dans une mise en scène de Julien Gosselin, Cie : Si vous pouviez lécher mon cœur, avant c'était au Festival non pas d'automne mais dans celui d'été, le In d'Avignon.