Toujours dans ma quête effrénée d’une vie plus harmonieuse, j’ai cherché ce qui pouvait me faire du bien. Je n’ai pas eu besoin de chercher bien loin puisque tous les magazines ne font que parler de ça depuis quelques mois : le yoga ashtanga. Pas une star qui ne suive une séance toutes les semaines (Madonna, Sting, entre autres). Comme tout le monde, j’ai donc cherché sur Google les associations qui le pratiquaient et coup de chance, j’ai dégoté un cours à côté de chez moi.
C’est donc ultra motivée que je suis allée à ma première séance. J’ai été conquise d’entrée de jeu par la zénitude qui régnait dans le bâtiment ; cela m’a fait un bien mais un bien, vous ne pouvez pas savoir à quel point (comme quoi, le bonheur tient vraiment à peu de choses). J’ai ensuite rencontré les professeurs (un couple en l’occurrence), lesquels affichaient un sourire qui semblait vissé à leur visage. En quelques minutes, je me suis sentie chez moi avec aucune envie de sortir de cette bulle dans laquelle je me sentais protégée. Et on a commencé…
Le travail, comme pour le yoga normal, repose sur la respiration, la concentration et l’équilibre (choses qui me font défaut). Puis, nous avons effectué des étirements durant environ une heure, sans aucune sensation d’effort et sans se faire mal. Je suis sortie de là étonnamment bien et heureuse.
En revanche, le lendemain et les jours qui suivirent furent plus difficiles… Mes 4 heures de sport hebdomadaires ne m’ont pas immunisée contre les courbatures… Pour être plus précise, le yoga ashtanga est un yoga dynamique et « acrobatique » qui permet de chasser la fatigue, de se muscler et de gagner en sérénité. Pendant 3 jours, j’ai eu mal aux abdominaux au point que j’étais sensible au moindre frôlement. Tout ceci ne m’a pas empêchée de prendre un abonnement à l’année et depuis, je compte les jours qui me séparent de mon prochain cours.