Après la vaque de transfuges des figures du PS vers le camp présidentiel , voici que le parti est frappé d'un autre virus : le libéralisme socialiste non pathogène! La première victime n'est autre que ce bon Delanoé, un maire de Paris pourtant exemplaire , un garçon qui n'avait pas encore commis le moindre faux pas. Les Parisiens l'aimaient , il avait des amis dans tous les bars du 10e et n'hésitait à pleurer en public la disparatiion d'un être cher comme Pascal Sevran. Et voilà qu'il est terrassé lui aussi . Les militants du PS sont venus à son chevet pour constater le mal : Bertrand souffre d'éruptions de pouvoir épidermique et rêve tout haut qu'il devient secrétaire du Parti Socialiste . Les militants du PS , ne voulant pas aggraver son cas le rassurent comme ils peuvent : "Oui mon Bertrounet..oui , et même président de la République ..tu verras." Ces mots lui vont probablement droit au coeur. Touché par tant d'attention, Delanoé déclare que : 'c'est juste un tout petit libéralisme électoral , rien de bien méchant ". La plus inquiète reste Ségolène Royal qui voit monsieur le maire dépasser largement sur ses plates-bandes.
" Ecoute Ségolène, crotte ! moi aussi je veux être
présidente de la République " >>>>>>>>>>>>
Jack Lang lui -même est sous le choc , DSK n'en croit pas ses yeux , lui qui s'est exilé dans un bureau américain pour se préparer la voie présidentielle. Aujourd'hui les militants PS font des cauchemars , Delanoé en réformateur en profondeur avec comme conseillers Alain Minc et Jean-JMarc Silvestre de France-inter.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 25 mai à 17:37
Mais ce n'est pas "la" gauche, ça, allons ! ! !
posté le 24 mai à 08:38
C'est amusant tous ces conversions au libéralisme.
La gauche française, antilibérale primaire jusque là, reconnait-elle qu'elle a fait fausse route ?