Samsung nous revient avec un nouveau modèle de sa phablette phare, la Galaxy Note 4, l’héritière d’une gamme très appréciée dont la particularité, outre sa taille, réside dans son stylet, pratique pour les amateurs de Moleskine des temps modernes. Même si le marché bouge, avec l’arrivée d’autres acteurs dans ce format de mobiles, Samsung renforce ses atouts logiciels, et soigne particulièrement la finition de cette dernière itération…
- Test
- Fiche
Un aspect soigné, des fonctions à la pelle
Comment réaliser le tour de passe-passe demandé par des consommateurs toujours plus exigeants, à raison en regard des tarifs élevés de la gamme, en termes de qualité perçue, tout en conservant des atouts pratiques, comme une batterie amovible et un port micro-SD, permettant l’adjonction de mémoire de stockage, en un compromis le plus attractif possible ? C’est sans doute cette question qu’on a dû se poser chez le Coréen en concevant le Note 4.
La réponse, en l’espèce, le Note 4, semble faire carton plein lorsque l’on découvre la phablette. L’ajout d’un cerclage métallique chromé, du moins pour la partie recouvrant les chanfreins des tranches inférieures et supérieures est du plus bel effet. La tranche en elle-même reste en polycarbonate, à la façon de la structure sandwich déjà adoptée par nombre d’autres constructeurs, tandis que le dos du mobile reçoit toujours une façade amovible en polymère moulé à la manière d’un cuir animal, sans y ajouter la redondance des critiquées fausses surpiqûres.
L’écran du Note 4, un 5,7 pouces Quad HD Super AMOLED (densité de 515 ppp) finit rapidement de mettre tout le monde d’accord d’une fois le Note 4 mis sous tension et très prestement prêt à remplir docilement sa tâche de super bloc-notes contemporain. Entre couleurs éclatantes et contraste excellent, le rendant encore lisible même en plein soleil grâce à au boost automatique de la luminosité via le capteur dédié, on apprécie la qualité globale de rendu de l’écran. Comme d’accoutumée sur les Note, le stylet se loge dans le coin inférieur droit de l’appareil. Pour terminer le tour du propriétaire, les touches de volume et de mise sous tension revêtent également un aspect métallique, chromé sur leurs parties chanfreinées. Le reste est plus classique en regard de la gamme Galaxy, comme l’appareil numérique surplombant le flash et cardiofréquencemètre ou la touche physique de façade, toujours équipée de la reconnaissance d’empreintes digitales. Enfin, bien que subtil, le traitement externe, avec les arêtes abattues métalliques et quelques rondeurs ajoutées, comme celle prenant place au tour du port mini-jack, près du senseur IR permettant toujours de piloter son téléviseur, donnent une impression de finesse supplémentaire à ce Galaxy Note 4 en regard de son prédécesseur, alors qu’il n’en est rien, puisque plus épais d’à peine 2 centièmes de millimètres en réalité. Un design épuré, bien que ne créant pas de réelle rupture avec le modèle précédent ou la gamme Galaxy actuelle, qui reçoit donc quelques raffinements bienvenus.
À l’utilisation
De la puissance à revendre…
Chez Samsung, jusqu’ici, 2 mobiles sont mis en vedette chaque année. Le Galaxy S et le Galaxy Note. Force est de constater que ce soit pour l’un ou pour l’autre, les introductions des nouveautés technologiques sont quasiment similaires. Quand le premier recevait le capteur d’empreintes digitales, le Note s’en voyait muni à son arrivée quelques mois plus tard. En réalité, cette constante est toujours de mise, et, mis à part la montée en puissance du Note, grâce à un nouveau processeur, qui tient plutôt du planning du fondeur Qualcomm, qui fournit Samsung dans la version testée, la plus répandue en Europe, les composants sont très proches. On se retrouve donc avec un Snapdragon 805 cadencé à 2,7 Ghz, épaulé d’une Adreno 420 pour la partie graphique, toujours avec 3Go de Ram. Des caractéristiques supérieures au S5, qui se vérifient avec les habituels tests, comme Quadrant, AnTuTu ou Geekbench. Mais la réserve de puissance était déjà telle sur le Note 3 qu’avec le Note 4, à l’utilisation, on ne peut que constater que la fluidité de la phablette, déjà bluffante précédemment, est toujours au rendez-vous. À un certain stade, il faut chercher ailleurs, à moins de vouloir purement comparer des chiffres dans des tableaux de benchmarks entre geeks fans d’une marque ou d’une autre, pour pouvoir dire qui a « la plus grosse »…
Heureusement, du côté des améliorations utiles, le Note 4 permet une utilisation très soutenue d’une journée, et se laisse docilement exploiter de manière raisonnable 2 jours sans mise en charge. On peut même en tirer un peu plus, via le système d’économie d’énergie poussée de Samsung, déjà mis en place sur les Galaxy les plus récents, tandis que la recharge est rapide pour une batterie de 3220 mAh.
Pour le reste des évolutions, on apprécie l’appareil photo principal qui se dote d’une stabilisation optique et qui permet de filmer au ralenti à 120 i/s ou en UHD, si besoin, tandis que son rendu est à la hauteur des meilleurs smartphones Android actuels. Forcément, si on choisit un Note, outre la taille de son écran, c’est pour sa fonction de prise de notes et plus globalement, l’utilité de son stylet, le S-Pen. L’utilisation de ce dernier, entre les notes manuscrites en mémo avec reconnaissance d’écriture, la sélection intelligente, le crop d’images ou la capture d’écran fait toujours merveille. Mais cependant, difficile d’affirmer que le système est vraiment plus efficace, si ce n’est peut-être dans la reconnaisse d’écriture manuscrite, qui semble plus pointue, ou la sensibilité globale. Une fonction proche du drag and drop à la souris sur PC est maintenant possible dans les apps du constructeur tandis qu’une fonction de copier-coller, vers les mails ou les SMS, permet de partager plus simplement. Il suffit de sélectionner à la chaîne les éléments par le bias de la fonction Smart Select du S-Pen, qui seront tous mis en zone tampon, pour les coller tous en une fois dans un message, par exemple. Les textes étant reconnus au passage. Samsung a également peaufiné la partie dédiée à l’accessibilité du Note 4, en mettant à profit ses capteurs. Ainsi, le capteur frontal de l’APN, offre un angle de vision allant jusqu’à 120°, ce qui peut aider ceux qui communiquent par le langage des signes, tout en améliorant la qualité globale des appels en visiophonie, puisque captant également mieux la lumière, avec une ouverture passant à f1.9. C’est sur ce genre de détails, qui peuvent faire la différence pour certains utilisateurs que Samsung a fait évoluer son Note. Dans le même registre, pour les malentendants, il est possible de pairer la reconnaissance d’un son particulier, comme une sonnerie de porte ou les pleurs d’un nouveau-né avec une vibration spécifique ou un visuel flashy sur l’écran. Une fonction de loupe sur une zone spécifique du contenu affiché, la lecture vocale de certains contenus, une inversion de contraste, ou encore la possibilité de remplacer un enchainement d’actions tactiles par une seule prennent place dans ce Note 4. Après les ajouts logiciels dédiés à la santé, toujours de la partie, c’est l’accessibilité, complément logique, qui vient parfaire cette phablette déjà archi-complète au niveau des fonctionnalités disponibles. On pourra même, pour les nostalgiques de Windows, profiter d’un mode multitâche simplifié, en redimensionnant du bout du doigt une application, qui devient d’une pichenette une fenêtre sur l’écran d’accueil.
Un bon rafraîchissement et encore plus de fonctions…
Déjà peu avare en fonctions, la gamme Galaxy Note, avec le Note 4, offre encore plus de possibilités d’utilisation, qui seront utiles à certains. Elles sont tellement nombreuses qu’il devient difficile de ne pas y trouver une façon « personnelle » d’utiliser ce super bloc-notes de manière suffisamment intuitive pour pouvoir affirmer que les efforts de Samsung du côté logiciel portent leurs fruits. Et il en va de même avec le design et la finition du Note 4. À son arrivée imminente sur le marché (NDLR : le modèle de test était visiblement une version de pré-série, livré dans un emballage totalement blanc), il ne devrait pas manquer de trouver son public, même si d’autres constructeurs se sont également lancés dans la production de phablettes de la même taille. Elles n’égalent pas, pour l’instant du moins, les possibilités d’utilisations dont dispose ce Galaxy Note 4.
Samsung Galaxy Note 4
- Écran : Super AMOLED de 5,7 pouces Quad HD avec définition 2560 x 1440 pixels, densité 515 ppp.
- Processeur : Exynos 5433 octo-core ou quad-core Qualcomm Snapdragon 805 à 2,65 Ghz.
- GPU : Mali T628MP6 à 600 MHz (Exynos) ou Adreno 420 (Snapdragon)
- RAM : 3 Go
- Stockage : 32 Go
- Support carte microSD : Oui, jusqu’à 128 Go
- Appareil photo : 16 mégapixels, 4K (3840 x 2160) à 30 fps, capture d’images à 5312 x 2988 pixels
- Caméra frontale : 3,7 mégapixels
- Connectivité : 4G LTE de catégorie 6 jusqu’à 300 Mbps
- Batterie : 3220 mAh
- Dimensions : 78,6 x 153,5 x 8,5 mm
- Poids : 176 grammes
- OS : Android 4.4 KitKat
- Couleurs : blanc, noir, bronze, rose
- Capteurs : empreinte digitale
- Accessoires : Stylet S-Pen
- Autres : 3 microphones avec réduction du bruit ambiant, capteur UV associé à l’application S Health
- Prix indicatif : CHF 820, sans subvention opérateur
- Qualité de l’écran
- Evolution du design, finitions
- S-Pen
- Logiciels
- APN
- Autonomie
- Lecteur d’empreintes digitales peu agréable
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Samsung Galaxy Note 4 : test d’une phablette de référence Samsung nous revient avec un nouveau modèle de sa phablette phare, la Galaxy Note 4, l’héritière d’une gamme très appréciée dont la particularité, outre sa taille, réside dans son stylet, pratique pour les amateurs de Moleskine des temps modernes. Même si le marché bouge, avec l’arrivée d’autres acteurs dans ce format de mobiles, Samsung renforce ses atouts logiciels, et soigne particulièrement la finition de cette dernière itération… Un aspect soigné, des fonctions à la pelle Comment réaliser le tour de passe-passe demandé par des consommateurs toujours plus exigeants, à raison en regard des…Notation
A mon avis... - 8.5
858.5
De mieux en mieux...
Résumé : Samsung nous livre une mise à jour réussie de son Galaxy Note, avec le Note 4. Une qualité perçue en hausse, et encore plus de possibilités d'utilisations. De quoi être tenté par cette phablette très aboutie...
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