The Blacklist // Saison 2. Episode 4. Dr. Linus Creel.
La grande question de The Blacklist est toujours de savoir si Elizabeth est la fille ou non de Red et l’on n’a malheureusement toujours pas de réponse. On a envie de savoir, surtout que cela commence sérieusement à devenir légèrement problématique. Cependant, cet épisode est le premier épisode de la saison 2 que j’ai trouvé plutôt bon ce qui est bon signe je suppose. C’est en tout cas ce que j’ai envie de croire. Dans ce nouvel épisode, plusieurs personnes qui n’ont aucun antécédents de violence vont se mettre à devenir des tueurs qui n’ont rien à perdre. Rapidement, Red va mettre Liz sur la piste d’un homme qui fait une expérience socio-psychologique et qui est en train de partir dans tous les sens. L’une des réussites de cette intrigue c’est bien évidemment David Costabile (Low Winter Sun, Breaking Bad) qui est tout simplement brillant sous les traits de ce fameux Dr. Linus Creel. C’est un homme que l’on ne peut que trouver dans ce genre de série et l’acteur, que l’on avait déjà vu dans des rôles un peu de ce genre là, trouve encore une fois le moyen de nous surprendre. Le fait que le cas de la semaine ne se concentre pas que sur un homme mais sur une expérience qui tourne très mal c’est là aussi une bonne idée.
Notamment car The Blacklist parvient tout simplement à faire quelque chose de différent. La mécanique s’en trouve changée et plus ou moins brouillée. Comme quoi, c’est bien la preuve qu’il y a quelque chose qui se passe. Pendant ce temps, le face à face entre Red et Naomi était forcément attendu après la fin de l’épisode précédent. Là aussi on sens que The Blacklist tente de faire de nouvelles choses, notamment en mettant enfin les choses à plat. On parvient donc à découvrir pas mal de choses sur Naomi et ce même si quand on y pense, c’est tout de même très superficiel pour le moment. Mais c’est en grande partie la scène de face à face avec Red qui sort grande gagnante. J’aime bien quand Red n’est pas forcément dans le feu de l’action cette année et qu’il fait sa petite cuisine de son côté. Mine de rien cela permet aussi de voir un peu plus que c’est un paria de la société et qu’il est recherché par les autorités. Cela permet aussi de rendre plus crédible le fait qu’il est un homme de mauvaises affaires plutôt qu’un homme à la botte du FBI qui peut aller et venir dans les locaux sans problème (c’était devenu tout de même un peu simpliste à mon goût dans le registre série qui se moque de nous).
Mais Naomi est peut-être la clé de The Blacklist. Elle va aussi confronter Elizabeth ou plutôt l’inverse et je dois avouer que j’ai beaucoup aimé le résultat. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela allait dans cette direction mais pourquoi pas après tout puisque cela fonctionne terriblement bien. C’est en tout cas comme ça que j’ai pu le ressentir. Ensuite, il y a toute l’histoire de la relation entre Liz et Ressler. J’aime bien ce que The Blacklist tente toujours de construire entre ces deux là. Comme je pouvais le dire dans le premier épisode de la saison, c’est certainement l’une des meilleures idées qu’ils ont pu avoir que de chercher un peu à coller Liz et Ressler ensemble alors que la relation entre Liz et Tom n’en était finalement pas une. Comme quoi, la série peut très bien s’occuper de ses personnages de la bonne façon et nous offrir quelque chose de palpitant d’un point de vue cas de la semaine. Michael Ostrowski (Being Human, Jericho) prouve donc qu’il connait très bien le monde des séries procédurale alors qu’il avait déjà pu travailler sur Les Experts : Miami il y a quelques années de ça. Et puis Liz ne lâche pas son envie de connaître la vérité (heureusement).
Note : 6.5/10. En bref, la série est peut-être sur la bonne voie.