Après s'être séparé des Mothers, Zappa rappelle Ian Underwood et assemble une poignée de pointures pour enregistrer un album destiné à changer définitivement son image de trublion et de satiriste politique et social.
En octobre 1969, paraît "Hot Rats" (#173 US-#9 UK), produit par Frank Zappa.
Peaches en regalia
Willie the pimp
Son of Mr. Green Genes
Little umbrellas
The gumbo variations
It must be a camel
(Frank Zappa)
Musiciens principaux:
Frank Zappa: guitare
Ian Underwood: claviers, cuivres
Musiciens additionnels:
Chant: Captain Beefheart (Willie the pimp)
Basse: Max Bennett, Shuggie Otis
Batterie et percussions: John Guerin, Paul Humphrey, Ron Selico
Violon: Jean-Luc Ponty (It must be a camel), Sugarcane Harris
Un album parmi les plus influents des années 60, inspirant la scène jazz-rock fusion des années 70 et bon nombres de guitaristes de heavy metal par la même occasion.
Frank Zappa s'inscrit ici comme un compositeur de première force, mais surtout, comme un très grand technicien de la six cordes, se donnant l'espace nécessaire au long de ces titres pour briller, quitte à faire de l'ombre aux stars de l'époque.
Si l'album n'a reçut aucun succès dans son pays d'origine, il a obtenu un triomphe en Angleterre et dans quelques pays d'Europe.
Quasiment instrumental (à part la courte partie chantée de "Willie the pimp"), il préfigure les grandes années 73/75, lorsque Zappa réussira à fusionner musique complexe et textes satiriques.
Cet album sert également à mettre en valeur les nombreux talents de Ian Underwood, sous-exploité jusque là.
Car parmi les qualités de Zappa, il y en a une qui est généralement oubliée: la mise en lumière de ces collaborateurs.
Un disque majeur, à posséder absolument, avec un Zappa magistral qui place la barre très haut.
© Pascal Schlaefli
Urba City
15 octobre 2014
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