Genre: science fiction
année: 2011
durée: 1h25
l'histoire: En février 1942, des objets volants non-identifiés ont été aperçus dans le ciel de Los Angeles. L’Armée américaine n’a pas tardé à riposter. 70 ans plus tard, le même phénomène se reproduit. Cette fois-ci, une chose est sûre, les extra-terrestres ne viennent pas en paix.
la critique d'Alice In Oliver:
C'est un fait: depuis plusieurs années maintenant, les sociétés de production Asylum se sont imposées parmi les valeurs sûres en matière de nanar. Mieux encore, Asylum est devenu le véritable spécialiste des "mockbusters", à savoir des séries B qui imitent les gros blockbusters du moment.
C'est ainsi que King Kong version 2005 devient Le Seigneur des Mondes Perdus, Paranormal Activity se transforme en Paranomal Entity ou encore Des Serpents dans l'avion avec Snakes On A Train. Nouvelle cible au tableau de bord: Wold Invasion: Battle Los Angeles qui devient donc Last Days of Los Angeles, réalisé par Mark Atkins en 2011.
Déjà à la base, le film original n'avait rien d'extraordinaire et s'apparentait à un sérieux navet dans les règles. Mais peu importe, Asylum ne se démarque pas spécialement par la qualité de ses produits. Evidemment, Last Days Of Los Angeles n'échappe pas à la règle.
C'est clairement un très mauvais film, toutefois moins insupportable que son modèle. Pourquoi ? Tout simplement parce que Last Days Of Los Angeles n'a aucune prétention si ce n'est de remplir son office, à savoir sombrer dans le nanar et ne jamais se prendre au sérieux. Comme d'habitude, le scénario est de facture classique.
Attention, SPOILERS ! En février 1942, des objets volants non-identifiés ont été aperçus dans le ciel de Los Angeles. L’Armée américaine n’a pas tardé à riposter. 70 ans plus tard, le même phénomène se reproduit. Cette fois-ci, une chose est sûre, les extra-terrestres ne viennent pas en paix.
En dehors de son intitulé, Last Days of Los Angeles n'a pas grand chose à voir avec son modèle si on excepte la présence de soldats armés jusqu'aux dents et d'extraterrestres moisis. En vérité, Last Days Of Los Angeles mélange plusieurs films, notamment Independence Day, La Guerre des Mondes (version 2004), The Thing ou encore Starship Stroopers.
Le seul problème, c'est que sur le fond comme sur la forme, Last Days of Los Angeles n'a pas les moyens de répondre à ses ambitions, ce qui est hélas visible à l'écran. Cette modeste série B tente évidemment d'imiter ses modèles. Néanmoins, le manque de moyens se fait furieusement sentir.
Il faudra donc se contenter d'effets spéciaux en images de synthèse complètement nazebroques. On se croirait souvent dans un mauvais jeu Playstation première version. Toutefois, cela ne nous surprend pas de la part d'Asylum. Quant au scénario, il est assez confus et a tendance à partir dans tous les sens si bien que l'on ne comprend pas toujours tous les rebondissements et tous les enjeux de l'histoire.
Quant aux acteurs, pas grand chose à retenir. Dans l'ensemble, les protagonistes ne sont guère attachants. De ce fait, difficile de se passionner pour leurs aventures. Evidemment, l'attraction principale du film reste les extraterrestres de service.
En l'occurrence, ces derniers sont une espèce de variation entre la créature de La Mouche et Pif le chien. Je vous laisse imaginer la catastrophe... Cependant, Last Days of Los Angeles a le mérite de ne pas trop se prendre au sérieux et joue visiblement la carte de l'autodérision. En tout cas, malgré sa grande médiocrité, je le préfère tout de même à World Invasion: Battle Los Angeles.
Note: 04/20
Note nanardeuse: 14/20