Publié le 15 octobre 2014 par Franqui
0FIFA 15 – C’est reparti !
L’éternel FIFA nous revient comme chaque année. Sans grand étonnement, le titre était une nouvelle fois très attendu par la communauté des fans de football. C’est EA qui doit se réjouir, car en plus de gagner un joli pactole avec sa licence, le studio peut se targuer d’être le leader en matière de simulation footbalistique. Enfin, ne vendons pas encore la peau de l’ours, car PES prépare son retour également sur version next-gen. En attendant, voici le test de FIFA version 2015.
Nouvelle version, vous êtes sûr ?
Ce qui saute indéniablement aux yeux, c’est que rien n’a réellement changé. Progressé, certes, par certains aspects mais rien de novateur. Les exemples sont nombreux : Messi encore tête d’affiche, menus quasi identiques, aucun nouveau mode de jeu, … Les modes n’ont pas reçu d’améliorations grandioses, juste des détails, comme la possibilité d’avoir des joueurs en prêt (du catalogue EASFC) dans Ultimate Team ou le retour du jeu à deux dans la même équipe en ligne.
La « Goal Line Technology »
Parmi les évolutions ou nouveautés, on a droit à des animations inédites (tacles violents, célébrations, …) et à la technologie utilisée lors de la Coupe du monde, qui permet de voir si le ballon a bien franchi la ligne lors des goals litigieux.
Les joueurs ont également connu des changements physiques assez importants ; on les reconnaît quasi tous ! Graphiquement, vous ne serez pas ébloui par ce nouveau FIFA si votre FIFA 14 était une version next-gen. Au contraire, pour ceux qui avaient opté pour une version PS3 ou 360, la différence est énorme.
Ce sont surtout par quelques détails que les améliorations graphiques se révèlent. Les supporters ressemblent plus à des individus uniques et font assez réels. Les couleurs ressortent plus également, ce qui donne un côté punchy. Quand le terrain est mouillé, on aperçoit aussi des effets d’eau ou des joueurs qui se salissent en fonction de leurs actions. Le goal peut même se soulever de façon impressionnante lors de tirs puissants.
Howard, le cauchemar des Diables au Brésil, vous en fera voir à vous aussi lors des matchs.
La modélisation des joueurs est l’aspect graphique auquel les développeurs ont sans conteste apporté le plus de soin. A contrario, un peu d’aliasing est perceptible lors de certains matchs de nuit et même sur des visages de joueurs, dont les émotions procurent alors plus de peur que de plaisir.
Abordons maintenant une autre nouveauté, qui concerne les gardiens. Censés être plus « humains », ils ont surtout des comportements incompréhensibles ! En effet, si votre gardien est capable de sortir des arrêts d’anthologie, il est aussi capable du pire en ratant une frappe totalement anodine.
Une ambiance travaillée
L’ambiance est assurément un point fort de ce nouveau FIFA. On retrouve les licences officielles du jeu (maillots, équipes, championnats, stades, …), ce qui a toujours été l’avantage premier de FIFA sur PES. Dans FIFA 15, l’ambiance des stades a été retravaillée ; le « You’ll never walk alone » des Reds de Liverpool donne à tous les coups des frissons. Sans compter que tous les stades du championnat anglais ont été modélisés, ce qui n’est pas le cas d’autres compétitions nationales. Fini donc de jouer avec Everton dans le stade d’Anfield Road. Reste à espérer qu’EA prendra ce chemin pour le reste des championnats dans FIFA 16.
La modélisation des stades est juste magnifique !
Malgré tout, pour nous francophones, l’ambiance est ternie par les commentaires français. Toujours autant plats et monotones, sans grand intérêt donc. J’ai joué une fois avec les commentateurs anglais et là c’est un autre niveau. Toujours dans l’ambiance, la bande-son des menus frappe elle encore dans le mille. Les musiques sont chouettes à écouter et c’est plutôt sympa vu le temps qu’on passe parfois dans les menus.
Question de Gameplay
Commençons avec les bugs dont tout le monde semble parler sur internet. Personnellement, à part quelques approximations du gardien, je n’ai rien vu de scandaleux, pourtant j’ai déjà disputé plus de 60 matchs. Par moments, il y a des ralentissements mais rien de méchant.
Ce qui fait surtout plaisir, ce sont les serveurs EA plus stables : pas de déconnexion à tout va. On n’est pas encore au summum de la stabilité mais on s’en approche. Heureusement, car pour le mode FUT, il n’y a rien de pire que de se faire déconnecter à cause de ce genre de problème.
Même les arbitres ont droit à leur modélisation.
Qui dit match, dit arbitrage. Et si vous êtes un aficionado, vous avez sûrement remarqué que l’impartialité des arbitres dans FIFA 14 était assez relative. Ils pouvaient laisser une faute grosse comme un stade et au contraire vous accorder un penalty pas franchement mérité.
L’IA des arbitres dans FIFA 15, c’est le même combat. On s’attendait à ce qu’EA revisite ce point, et bien pas du tout. Quoique ne faites pas le malin dans le rectangle, car l’arbitre vous sifflera à coup sûr. Tout reste aléatoire, il faut surtout compter sur la chance.
000 FIFA 15 – C’est reparti ! Franqui
Conclusion : FIFA 15 ne renouvelle pas le genre, que ce soit dans les modes de jeu et le gameplay. On appréciera les meilleures modélisations et l’ambiance plus qu’immersive. Maintenant, il est difficile de faire mieux vu qu’EA propose déjà un jeu complet qui ravit les joueurs chaque année.