Il paraîtrait...

mercredi 15 octobre 2014

- que les sociétés d'autoroutes, depuis des années, ont encaissé plus qu’il n’aurait fallu : 20 euros de trop perçus pour 100 euros encaissés aux péages, selon la Cour des Comptes. Hier matin, Ségolène Royal a émis l’idée, pour juste compensation en quelque sorte, de, je cite, la possibilité de rendre ces axes gratuits aux automobilistes les weekends ou aux heures de pointe. Quel automobiliste serait contre ? Pourtant, qu’une ministre de l’écologie invite à plus de circulation, puisque ça aurait évidemment cet effet, donc, à plus de pollution, c’est assez drôle. Le premier ministre a précisé dans la foulée que ce serait, je cite, difficilement réalisable, bel euphémisme pour ne pas froisser l’ex du patron. L’idée est donc à oublier ? On verra. En revanche, on peut évacuer les autoroutes, et les ouvrir, le weekend, aux vélos, aux voitures à pédales, aux chars à voile, et à tout engin qui marcherait à l’énergie solaire. Lançons des idées en l’air, voyons celles qui s’envolent, celles qui restent suspendues quelque part, et celles qui retombent à plat.
- que l'acte homosexuel ne doit plus donner lieu à la commisération ou au rejet, telles sont les recommandations du synode sur la famille, une assemblée de 253 évêques catholiques convoquée la semaine dernière par le pape François pour discuter des évolutions de la cellule familiale dans les sociétés contemporaines. Avant, l’acte homosexuel était considéré comme un péché «intrinsèquement désordonné» par le Catéchisme de l'Eglise catholique. Selon Mgr Bruno Forte, secrétaire spécial du synode, très proche du pape, si le synode n'accepte pas «la même terminologie» pour les unions gays et les mariages hétérosexuels, les homosexuels ont cependant des droits qui «doivent être respectés». Y aura-t-il une manif pour tous contre le synode, ou contre le Pape qui disait, il y a peu : «Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour juger ?». Et si on n'écoutait que les saines, les bonnes, les tolérantes paroles ? Lançons des idées en l’air, voyons celles qui s’envolent, celles qui restent suspendues quelque part, et celles qui retombent à plat.
- que les policiers de Perpignan ont intercepté, hier, après une brève course-poursuite, un trafiquant présumé dont la voiture contenait plusieurs ballots de marijuana pour un poids de 200 kg. Présumé innocent, donc, pour le moment. Par ailleurs, la douane a saisi, au péage de Fresnes-Les-Montauban dans le Pas-de-Calais, 26 740 cachets d’ecstasy, dont la valeur est estimée à plus de 200 000 euros sur le marché de la vente de stupéfiants, dissimulés dans 13 boîtes de conserve hermétiquement fermées et censées contenir des cornichons. Les forces de l’ordre françaises cherchent à faire crouler l’économie souterraine. Il faut absolument qu’ils placent le produit de leur saisie dans la salle des scellés du 36 Quai des Orfèvres, à Paris, endroit dans lequel la cocaïne disparaît pour réapparaître comme par magie dans la rue. Il ne faudrait quand même pas accroitre le nombre d’inscrits au chômage par de telles opérations d’envergure. Lançons des idées en l’air, voyons celles qui s’envolent, celles qui restent suspendues quelque part, et celles qui retombent à plat.