Autrefois, dans ce pays lointain qu’est le Cambodge, quand la ville d’Angkor était belle et riche, vivait une belle princesse. Elle et le jardinier du palais tombèrent profondément amoureux malgré tout ce qui les séparait. Quand le roi surprit sa fille en dehors de sa chambre et en compagnie de Trasak, il condamna le garçon à mort. Mais c’était sans compter sur le secret que le jeune couple partageait.
Indra, consciente de la gourmandise de son père qui lui valait que son éléphant – blanc et sacré – ne voulait plus le porter, courut chercher les merveilleux concombres qui poussaient dans les jardins du palais et que le souverain ne connaissait pas encore. Plus que convaincu par leur chair et leur goût, le roi demanda à Tsarak d’en cultiver exclusivement pour lui. Une requête qui allait enclencher une suite d’événements de taille…
Les concombres du roi a été publié dans le numéro 132 du magazine J’aime lire et en format poche à plusieurs reprises. En 2014, il ressort dans un format « géant » ou presque et illustré par Judith Greyfier. Cette histoire parle de tyrannie, d’égoïsme mais aussi de passion et de pureté. Elle évoque les croyances et montre, par un grand symbole, qu’il faut se pencher sur les âmes d’ordinaire peu considérées. En elles peuvent se cacher de nobles princes ou rois. Ce grand texte d’Évelyne Brisou-Pellen est ici mis en valeur par des dessins tout simplement superbes. Ils s’allient parfaitement à la teneur du récit. Forts en couleurs et en émotions, ils captivent, enchantent et font frissonner. Un livre merveilleux de toutes parts.
Présentation de l’éditeur :
Il était une fois, à Angkor, un roi abominablement gourmand qui mangeait tout le temps. Il voulait les plus grands jardiniers pour avoir les fruits les plus savoureux, les légumes les plus fondants. Le meilleur jardinier du palais était Trasak. Mais comme il s’occupait des fleurs, et que les fleurs ne se mangent pas, le roi ne s’intéressait pas à lui. Trasak vivait donc paisiblement, jusqu’au jour où il rencontra Indra, la fille du roi…