En avril dernier, durant un atelier d’une semaine au Chopra Center en Californie, j’ai eu le privilège de l’observer en pleine action. Pendant plusieurs heures, elle nous a expliqué et démontré sa méthode, qu’elle appelle simplement Le travail (The Work).
Je vous la recommande, si vous avez l’intention de désamorcer les drames et autres bombes à retardement qui menacent votre sérénité. Pour ma part, j’ai été touchée par sa façon claire et bienveillante d’aimer ce qui est. Sa rencontre bénie m’a laissé en cadeau le goût de m’aimer davantage comme je suis, avec et sans les histoires que je m’invente à l’infini.
Après tout, le propre de tout humain n’est-il pas de se raconter sans fin?
Les belles histoires que nous racontons font de nous les personnes que nous sommes. Nous sommes libres de les exagérer et de les ridiculiser. Nous pouvons les perpétuer et y mettre un terme. Nous avons le droit d’en garder le secret et de les partager avec le monde entier.
Il nous est également possible de les réécrire. Voilà ce dont je raffole! Réécrire les chapitres de ma vie au gré des leçons apprises.
Voilà ce que j’ai retenu de ces enseignements de haute sagesse. J’aime les nombreuses façons dont je raconte mes expériences. J’aime l’évolution de mon personnage central. J’aime les rôles de soutien et les figurants. J’aime l’inventivité du narrateur. J’aime ses différents points de vue. J’aime les versions premier jet et les versions retravaillées. J’aime la gamme d’émotions que je me fais ressentir. J’aime être le bon public que je suis.