Le mot du mercredi : Glauque

Publié le 15 octobre 2014 par Bastienb

Ok, ok, ok  les petits amis ! Oui, vous avez employé mille fois ce mot, et bien souvent dans la courte expression « c’est glauque ». Mais ce terme a été bien galvaudé ces dernières décennies car son sens premier est tout autre de ce que vous imaginez (ou pas). On raconte que dans les années 70 (du siècle dernier), un journaliste aurait qualifié la lumière faiblarde des néons des hôpitaux et des milieux carcéraux de lumière glauque. Et il n’en aura pas fallu plus pour que, dès les années 80 naissantes, on emploie le terme glauque  un peu (beaucoup) n’importe comment mais souvent pour signifier quelque chose de sinistre, bizarre, lugubre et/ou qui génère un malaise.

Pourtant, glauque a des racines plus joyeuses. Cet adjectif qui a pour origines le latin et le grec est utilisé dès le XIIe siècle en Provence ne fait rien d’autre que de décrire, une couleur. Le vert pâle. Enfin pas seulement. Cela fonctionne aussi pour un bleu pâle presque gris comme les reflets que peut parfois avoir l’océan. Mais en général, glauque fait plus souvent référence au vert pâle il faut bien l’avouer.

Il ne fut donc pas rare il y a une centaine d’années qu’un jeune homme déclara à une jeune demoiselle qu’il aimait ses yeux glauques, pour la courtiser.

Les gars, essayez ça aujourd’hui avec la fille que vous rêvez d’emballer et vous vous retrouverez vite aux urgences pour déplacement rapide de bas en haut d’attributs masculins. 

Bon mercredi et à plus !


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