Deux mille milliards d’endettement Est-ce possible maman Que les banquiers continuent A prêter aux « sans vertu » ?
Mon chéri, mais les banquiers N’ont plus d’argent à prêter Si ce n’est cybernétique Virtuel et sans éthique !
Les Subprimes étaient un coup Monté pour monter le coût D’un grand plan de sauvetage Pour les banquiers en naufrage.
L’argent public des Etats Ô souverain matelas S’est confectionné d’emprunts Auprès des malins requins
Empruntons pour renflouer Nos merveilleux financiers Intermédiaires élégants Des manigances d’argent !
Sauver le tissu bancaire Tout mité dans ses revers Malgré tous les monopoles A rutiler ses casseroles.
Usant de nos banques centrales Les banksters au cœur vénal Ont reloué notre argent A des taux exorbitants.
Pour payer les intérêts Indûment traficotés On prescrit la cure d’Etat Les sacrifices à tout va !
La saignée dans les budgets Des garrots d’austérité Pour le veau d’or de la dette Rapetissons nos emplettes !
Les cadeaux au patronat Pour une croissance en trépas Pas plus d’emplois à la clé Mais des profits relustrés…
La perfidie de la dette Spolie l’ouvrier honnête L’employé trop besogneux Mais fait les rentiers heureux
Elle menace de faillite Ce pays qui se délite Par ses élans dispendieux Jugés tels par de faux dieux !
Par des Cassandre écoutés On phagocyte en beauté Les artères des revenus Salariales déconvenues.
Tandis que banquiers pépères En vampires débonnaires Se repaissent des oboles De leur fieffé monopole.
Tandis que banquiers avides Nos misérables fonds vident Qualifiant de blanc vénal L’inégalité légale…