Principe technique, histoire, économies réalisées, bénéfices pour la santé, succès commerciaux, pratiques quotidiennes sont ainsi abordés avec un humour décapant, parfois noir, sans aucune arrière-pensée moralisatrice.
L’approche, à la fois ludique et pédagogique, ne fait pas l’impasse sur les dangers qui guettent le vapoteur, lesquels ne relèvent guère du champ sanitaire (les études publiées reconnaissent un risque de toxicité infime) mais des médias (voir chapitre 11, « La Toxicité des médias ») et des pouvoirs publics intrusifs, toujours prompts à inventer de nouvelles « taxes comportementales » et à interdire sans discernement au nom du sacrosaint principe de précaution.
Sorti en librairie le 4 septembre, Ma Cigarette électronique avait d’ailleurs déjà prévu les mesures du plan anti-tabac visant l’e-cigarette publié trois semaines plus tard - mesures contreproductives et dangereuses puisque de nature à démotiver ceux qui l’avait substituée au tabac et à les envoyer vapoter à l’extérieur avec... les fumeurs ! Nul n’est besoin, dira-t-on, de pratiquer les arts divinatoires pour prévoir la niaiserie irrationnelle de l’hygiénisme dogmatique, mais l’œil de Monsieur B se révèle assez humoristique pour que le lecteur puisse rire et sourire, même de cette ineptie-là.