Genre: film pour enfants
année: 1991
durée: 1h25
l'histoire: La famille Newton a tout pour être heureuse ... Pourtant, elle sent qu'il lui manque quelque chose. Ce manque va être comblé par un chiot, tout juste échappé des griffes de ravisseurs de chiens. Les Newton baptisent le chiot Beethoven et celui-ci grossit, grossit ... au point d'atteindre 85 kilos ! Pendant ce temps, le docteur Varnick, un terrible vétérinaire, met au point en secret des produits qui nécessitent des expériences sur les chiens. Et l'adorable Saint Bernard figure sur la liste du vétérinaire.
la critique d'Alice In Oliver:
Ce n'est pas la première fois que le cinéma nous propose une comédie familiale avec un clébard débile. Déjà, par le passé, nous avons eu le droit à Air Bud, Fidèle Lassie, Comme Chiens et Chats ou encore L'incroyable voyage 2: à San Francisco, pour ne citer que ces exemples.
Vient également s'ajouter Beethoven, réalisé par Brian Levant en 1991. Dans ce genre si particulier, à savoir le cabot qui vient semer la zizanie au sein d'une honnête famille américaine, Beethoven tient un statut à part entière. En effet, contre toute attente, cette niaiserie dégoulinante de bons sentiments remportera un certain succès au cinéma.
Ce qui donnera lieu à une véritable saga. Mieux encore, la suite, donc Beethoven 2, sortira elle aussi dans les salles obscures. En revanche, les épisodes suivants bénéficieront d'une sortie directe en vidéo. Toujours est-il que la saga compte sept épisodes à l'heure actuelle, en sanchant que le dernier chapitre en date, Beethoven sauve Noël, est sorti en 2011.
Espérons que ce septième volet soit bel et bien le dernier. Au niveau de la distribution, Beethoven premier du nom réunit Charles Grodin, Bonnie Hunt, Dean Jones, Nicholle Tom, Christopher Castile, Oliver Platt, Stanley Tucci et David Duchovny.
Pour le reste, le scénario est évidemment de facture classique. Attention, SPOILERS ! La famille Newton a tout pour être heureuse ... Pourtant, elle sent qu'il lui manque quelque chose. Ce manque va être comblé par un chiot, tout juste échappé des griffes de ravisseurs de chiens.
Les Newton baptisent le chiot Beethoven et celui-ci grossit, grossit ... au point d'atteindre 85 kilos ! Pendant ce temps, le docteur Varnick, un terrible vétérinaire, met au point en secret des produits qui nécessitent des expériences sur les chiens.
Et l'adorable Saint Bernard figure sur la liste du vétérinaire
Le cinéma américain reste le véritable spécialiste des comédies canines. La formule est simple: on prend un clébard, de préférence assez gros, qui ne paie pas de mine et qui vient s'immiscer dans une gentille petite famille américaine. A partir de là, le scénario est déjà écrit.
Evidemment, l'attraction principale du film reste le cabot de service. Dans un premier temps, l'animal est rejeté par son maître (en l'occurrence Charles Grodin, qui a l'air de se demander comment il a pu se fourrer dans une telle galère). Mais peu à peu, Beethoven prend une place à part entière dans cette petite famille toujours unie et soudée face aux difficultés.
Bien sûr, les scénaristes en profitent pour nous glisser ici et là des morales gonflantes sur la bonne petite famille américaine très puritaine. Mais peu importe, tout ceci est prétexte à une série de sketches. Hélas, le film accumule tous les poncifs et tous les clichés d'un genre usé jusqu'à la moëlle de l'os située dans les tréfonds du trou du cul. Désolé d'être aussi vulgaire, mais là franchement, le spectacle est au mieux pitoyable. Evidemment, ce genre de fumisterie cinématographique s'adresse avant tout au jeune public, plus particulièrement aux 3/5 ans, qui seront en terrain quasiment conquis.
Néanmoins, ce genre de divertissement prend aussi son public pour des imbéciles et des attardés mentaux.
Pire encore, la morale du film est pour le moins douteuse. Alors que le père de la famille passe pour un incapable (voire même un impuissant) qui ne parvient pas à protéger sa femme et ses enfants, Beethoven passe pour le redresseur de torts, chassant les bandits de sa nouvelle maison.
Car oui, dans sa seconde partie, le film ressemble à une sorte de Maman j'ai raté l'avion version clébard, la folie et le fun en moins. Encore une fois, Beethoven n'a aucune prétention. Le long-métrage oscille sans cesse entre le gros navet et le nanar totalement assumé. En l'état, ce film est tellement nul qu'il exerce presque une fascination sur le "nanardeur" accompli. Bref, un film mauvais jusqu'au bout des poils de couilles !
Note: pas envie de noter ça.