Cette semaine, le CICR s'exprimera devant la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il renouvellera son appel aux parties de tous les conflits actuels pour leur demander de s’abstenir d’utiliser dans les zones densément peuplées des armes explosives ayant un large rayon d'impact.
Lors d’hostilités récentes et en cours, des pièces d’artillerie, des mortiers, des bombes polyvalentes larguées par aéronef, des roquettes et des lance-roquettes multiples, entre autres armes explosives, ont durement frappé la population civile, faisant des morts et des blessés et causant invalidité et traumatismes. Il est inacceptable d’employer ces armes dans des zones peuplées – où il est fort probable qu’elles aient des effets indiscriminés dus à leur imprécision ou à leur large rayon de déflagration et de fragmentation.
« En définitive, ce sont les civils en Syrie, à Gaza, en Israël, en Afghanistan, en Libye, à dans l’est de l’Ukraine et dans d'autres zones de conflit qui paient un lourd tribut lorsque les obus visant des cibles militaires frappent des maisons, des hôpitaux et des écoles », déclare Peter Maurer, président du CICR. « Il faut que cela cesse ». (Lire la suite)