Comme cadeau d'anniversaire, pas question de dépenser des milles et des cents. Simplement le souhait vite réalisé d'un plaisir visuel acheté via internet : quatre reproductions sérigraphiques de gravures d'un de mes artistes préférés : Felix Vallotton.
Nous nous étions régalés Claude et moi lors de la dernière rétrospective très complète au Grand Palais « Le feu sous la glace » l'année dernière. J'avais déjà choisi d'illustrer mon "papier" sur cette exposition par deux de ces images. Et voici que l'on me propose l'acquisition de gravures sur un excellent papier, et en plusieurs tailles, de ces œuvres pleines de grâce, d'humour subtil et parfois grinçant et d'intimité bourgeoise …
Car Félix Valloton a renouvelé l'art de la gravure sur bois, taillant lui-même les planches destinées à la reproduction de ses oeuvres.
J'ai choisi, dans le format le plus petit disponible mais déjà très significatif, Le Bon Marché (1893), La modiste (1894), La paresse (1896) et Le mensonge (1897), merveilles de l'Art Nouveau. Les originaux sont d'un format compatible avec la parution dans les revues littéraires de l'époque : la Revue Blanche, l'Assiette au beurre, la Plume. En réalité, ces gravures ont pour dimensions environ 18cm sur 22 à 26 cm. Ici, les reproductions sont disponibles en format 50 x 35, et 70 x 50 et même 100 x 70 pour "la Paresse". De quoi confectionner de jolis sous-verres.
Me voilà donc toujours toquée d'images en deux dimensions, après avoir assouvi ma passion des estampes japonaises à travers l'oeuvre d'Hiroshige. Comme cette partie de l'oeuvre de Vallotton est désormais "tombée" dans le domaine public, il n'en coûte que moins de 25 € par exemplaire, soigneusement éditées par « Le trou de la serrure ».
J'attends que ces belles feuilles de vélin reprennent forme plate sous presse pour les envoyer à l'encadrement. Je ne me lasse pas de les regarder.
http://www.letroudelaserrure.fr/menu.swf