Reverrons-nous un jour des marronniers tout dorés, et non piqués de rouille dès le mois d'août, dont les feuilles tombent au sol déjà sèches ? Et cela, à cause d'une vilaine chenille.
Heureusement, la croissance de l'arbre ne semble pas en être altérée et j'ai toujours autant de plaisir à shooter dans les marrons luisants qui s'échappent de leur bogue verte.
Que de jolis souvenirs d'enfance sur la place de mon village, quand la rentrée avait lieu le 1er octobre et qu'on attendait l'heure d'entrer en classe en y jouant aux quatre coins ! L'un des marronniers avait le tronc tout blanc à force d'y taper le chiffon qui servait à essuyer le tableau noir, afin de l'en débarrasser de la poudre de craie.