Bass drum of death – rip this │la parenthèse punk

Publié le 13 octobre 2014 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Belle initiative que de donner le nom de Bass Drum of Death au premier projet musical et presque solo de John Barett qui a su prouver qu’il avait une sacré réserve même après trois albums.

Rip This, le dernier né du groupe signé chez Innovative Leisure est sorti le 6 octobre dernier et s’avère être la nouvelle merveille du rock garage bien qu’il ne détrône toujours pas le maître en la matière, Ty Segall. Mais l’album de la bande à Barett offre tout de même des nouveautés, à commencer par quelques sonorités grunges, californiennes, et même des choeurs.

Left for Dead, deuxième morceau et single de l’album reflète l’atmosphère presque punk de l’album et John Barett semble avoir délaissé ses cris pour une voix plus posée et travaillée. Voix qu’il a travaillé aux côtés de Jacob Portait, « that nasty boy, that plays that nasty bass » Le bassiste dUnknown Mortal Orchestra a en effet assisté le groupe dans la production afin d’obtenir un album capable de toucher de nouveaux auditeurs.

Et sous ses airs Nirvanesque, For Blood résonne comme le second single de l’album, sans artifices. Everything’s the same excepté le riff de guitare qui s’échappe de ce morceau sonnant presque comme une partition des Cure. D’un instant à l’autre, le rythme ralentis et s’accélère, tenant l’auditeur en haleine. Impossible de se défaire de ce morceau donc. En milieu d’album, Sin is in 10 offre quatre longues minutes de guitares bien grasses qui se détachent un peu du reste mais qui raviront les adorateurs des premières heures du groupe.

Lose my Mind arrive en huitième position avec un petit air de déjà vu puisque la rythmique reste proche d’Everything’s the same. Mais comme ils le disent si bien, puisque tout est pareil, pourquoi se priver d’une si jolie mélodie? Douce parenthèse acoustique avec Better Days qui clôture presque l’album avant un retour aux sources le long de la Route 69 (Yeah).

Rip This est le début d’une belle aventure pour Bass Drum of Death qui se fraye, pas à pas, un chemin parmi les grands du rock garage. Le groupe se défait de ses premiers essais sonores en atténuant les effets de reverb et de distorsion et place la barre un cran plus haut en terme de production.