Je ne comprend pas bien ce qui m’arrive.
Je suis totalement persuadée qu’il faut bien manger pour bien vivre, je t’en parle même régulièrement (trop souvent ?),
je te fais part de mes menus, de mes découvertes en nutrition, j’essaye d’appliquer tout ça au quotidien, je prend des compléments alimentaires pour booster mon organisme à l’inter-saison …
Et là, en plein dans mon mois sans rien (sans laitage, sans gluten, sans protéine animale), je dis STOP.
Stop ?
Alors j’ai pas décidé ça toute seule, mon corps m’y a forcé.
Et il n’a pas réagit de lui même, il y a été … poussé.
Lundi, je débutais ma deuxième semaine de détox, lorsque je suis allée à ma séance de kiné/micro-kiné/osthéo, pour ma tendinite au genou.
Il a voulu vérifier que cela n’était pas engendré par un déséquilibre osseux.
Et v’la qu’il me manipule, plutôt en douceur d’ailleurs, je n’ai entendu qu’un petit Crac dans les côtes, pas plus.
Finalement, j’avais :
Le bassin désaxé.
Le coccis dévié.
Quelques vertèbres déplacées.
Hop, tout remis en place.
Ok, c’est cool.
Sauf que les 4 / 5 jours qui ont suivi ont été infernaux.
Mal au dos, impossible de rester assise plus de dix minutes. Pratique, quand tu fais un travail de bureau…
Obligée de me mettre en arrêt.
Et de me gaver d’anti-inflamatoire.
De paracetamol.
De protecteur gastrique.
Et d’anti-vomitif.
Car en plus du dos, aucune nourriture ne passait le stade de l’œsophage. J’ai perdu 2 kilos, dans l’histoire.
Pire. Rien ne me faisait envie. Penser à mes menus habituels (légumes, spiruline, jus de bouleau, tofu …) me tirait au cœur, mais j’avais pas non plus envie de manger un burger.
Le menu de la semaine que je m’étais concocté
Alors j’ai décongelé des nems. Et le lendemain, une part de quiche maison.
Le samedi midi, repas de famille. Entrée (du mal a passer), plat, mini part de dessert.
Digestion difficile, ventre lourd, mais au moins, ce ne repartait pas dans l’autre sens.
Ce que j’ai finalement mangé
Le médecin, lorsqu’il m’a prescrit l’arrêt maladie, a précisé qu’il ne pensait pas que ce soit le mal de dos qui me donne ces nausées.
Moi je pense qu’indirectement, si.
Ou plutôt, que les manip du kiné ont chamboulé mes entrailles, qui entrent en résistance contre le plan de bataille que j’avais élaboré pour ma détox.
Dans mon estomac, ça fait ça.
Mon corps a des armes, je ne suis pas de taille, je me rend.
Jusqu’à ce que j’ai de nouveau envie de nourriture saine, je vais me laisser un peu plus aller.
Pas trop, je ne voudrais pas tomber dans l’autre extrême, mais retrouver le plaisir de manger sans avoir à craindre des nausées.
Je n’irais pas jusque là …
Tout cela passera peut-être lorsque mon dos ira mieux, que mon squelette aura accepté les corrections qui lui ont été imposés, mais en attendant, je ne veux pas infliger à mon estomac un traitement qu’il ne supporte plus. Peut-être que mon organisme a besoin de graisses animale saturées, de colle intestinale glutineuse et de sucre raffiné pour me faire reprendre un peu de poids et m’insuffler de l’énergie à dépenser là tout de suite, pour me réparer …
Donc.
Pas de menus prévu pour la semaine prochaine.
Je me sens toute désemparée, car ça fait des mois que je prépare mes menus à l’avance, ce qui me permet d’avoir une liste de course bien cadrée.
Là, je ne sais plus comment on fait, sans.
Ha bha, il va être beau, le caddie.
Bam, 30% de plus sur le ticket de caisse, je le sens bien comme ça …
Vivement que je me rétablisse !
Anya