Suite des séries de cet automne qu’il faut ou non rajouter à votre to-watch-list…
Glue
Quand le corps d’un adolescent, Caleb, est retrouvé sous les roues d’un tracteur, ses amis craignent de voir leurs secrets exposés aux yeux de tous. La petite bande travaille dans les étables du village, où sont élevés les meilleurs chevaux. Ruth, une fille du coin qui a intégré la police, mène son enquête. Son affaire se révèle bien plus obscure et complexe qu’elle ne l’imaginait.
Quand The Killing croise l’univers de Skins, on obtient Glue. Où comment un groupe d’adolescents pour qui sexe, drogue et flirt avec la mort font partie de leur quotidien, se retrouvent au cœur d’une décès mystérieux concernant l’un des leurs. L’ambiance est donc bien glauque et dark à souhait. Si l’intrigue de base est déjà intéressante, celles annexes entourant chacun des personnages rajoutent de la profondeur au scénario. Décidément, les britanniques savent produire de la qualité et ont un vivier de jeunes talents impressionnant. A suivre donc.
Alors celle-là, je l’attendais de pied ferme. Fan de Batman depuis la série et encore plus depuis les films de Burton, j’étais avide de découvrir ce que nous réservait cette série sur l’enfance de celui qui allait devenir l’homme chauve-souris et sur comment Gotham est devenue Gotham. Et entre nous, ma patience a été récompensé. L’ambiance de Gotham est sinistre à souhait, les personnages ont tout un tas de couches que l’on a hâte de découvrir et le scénario est dans la lignée de la saga. Les acteurs sont au poil, que ce soit les jeunes ou les adultes. Mention spéciale à Robin Lord Taylor qui incarne celui qui deviendra la Pingouin. Vous l’aurez compris, Gotham est à rajouter absolument à votre liste !
Scorpion
Walter O’Brien, surnommé « Scorpion », un homme possédant le 4ème Q.I. le plus élevé du monde, a recruté quelques-uns des plus grands génies de la planète pour fonder une société chargée de résoudre des crises urgentes et d’ampleur considérable, de celles que même la CIA ne parvient pas à régler seule. Inadaptés socialement, ils apprennent ensemble à vivre en communauté, à dépasser leurs peurs, leurs phobies et à vaincre leur solitude…
Franchement, je n’attendais pas grand chose de cette série. Et puis, il s’est passé ce qu’il se passe par moment. La mayonnaise a pris ! Le casting (Katherine McPhee, Elyez Gabel ou encore Eddie Kay Thomas) est vraiment bon et le scénario bien mené avec un rythme captivant, du moins pour le pilot. Un bonne surprise. J’ai vraiment hâte d’en voir plus.
How to Get Away with Murder
Une nuit d’hiver, alors que la fête bat son plein sur le campus de la prestigieuse université de Philadelphie, à quelques kilomètres de là, dans les bois, quatre brillants étudiants en droit terrorisés s’apprêtent à brûler un cadavre. Leur vie en sera à jamais bouleversée… Quatre mois plus tôt, Michaela, Wes, Laurel, Patrick et une soixantaine de leurs camarades font la rencontre de leur charismatique et intransigeante professeure spécialisée en criminologie : Annalise Keating. Une poignée d’entre eux seulement aura la chance d’intégrer sa firme. Mais pour travailler à ses côtés, il faut être prêt à tout. Absolument tout…
Série qui a bien buzzé avant même de voir son pilot diffusé, How to Get Away with Murder n’a cessé de m’intriguer. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu. Les personnages sont intriguant, tout spécialement cette prof de droit hors du commun. Le scénario et le rythme sont parfaitement menés. Ce pilot pose avec brio les jalons de ce qui s’annonce une saison fascinante et pleine de rebondissements. Le principe de la double temporalité renforce l’ingéniosité de l’intrigue de cette série qui va continuer à faire parler d’elle, j’en suis sûre. Je VALIDE !
Happyland
Lucy, une adolescente cynique, vit dans le monde magique mais faux d’un célèbre parc d’attractions où travaille sa mère, qui incarne le personnage d’une princesse de conte de fées. Comment approcher la réalité, grandir et tomber amoureux dans un tel microcosme où tout n’est que fantaisie ?
Il y a un côté « inside Disneyland » dans ce Happyland. Ou comment voir de l’autre côté du miroir, derrière ce monde de magie et de rêve du prince charmant. Pour nous montrer que la vie est loin d’être un conte de fées, on a Lucy (Bianca Santos vu dans The Fosters), ado cynique et ultra réaliste qui a renoncé depuis longtemps aux robes de princesses et aux rêves. C’est plutôt sympathique, sans prétention. Une petite sitcom mêlant romance et comédie avec un poil de conte de fées bien que le tout se veut quand même un brin tordu au vu de la révélation (que j’ai vu venir rapidement) à la fin du pilot. Ce n’est pas garanti que j’aille au bout de la saison, mais je vais encore lui laisser sa chance pour le moment.
Dana vient d’arriver à New York. Peter y vit depuis toujours. Elle doit se faire à sa nouvelle vie, son nouveau job et ses nouveaux collègues, tandis que lui doit gérer son père et son frère, respectivement son patron et son collaborateur. Les deux trentenaires se croisent, se rencontrent, se découvrent, tombent amoureux, se détestent parfois, mais deviennent inséparables. Dans leurs têtes, ça bout dans tous les sens. Elle se pose trop de questions pendant que lui fait du mauvais esprit. Des milliers de pensées les traversent chaque jour et les accompagnent dans leur histoire qui ne fait que commencer…
Après You’re the Worst ou A to Z, Manhattan Love Story est là nouvelle sitcom qui propose de décortiquer une relation naissante entre deux trentenaires. Sur le coup, je pensais que j’en aurais assez de cette thématique. Et puis, bizarrement, la sauce à prise. Je ne sais pas si c’est parce que je suis trentenaire ou célibataire ou que j’ai envie de croire qu’on peut du jour au lendemain rencontrer celui avec qui on fera un bout de chemin… Peu importe, car au final le résultat est le même, j’ai bien accroché à ce récit et aux personnages. Et j’avoue que j’adore le côté voix off mettant en scène leurs pensées et réflexions. Sans compter que Jake McDorman (Greek) avec le bouc est plutôt très sexy. Je continue.
Environ six millions de personnes sont victimes de harcèlements chaque année aux Etats-Unis. Rejet, vengeance, jalousie excessive, trouble obsessionel en sont les causes principales. Tout le monde peut en être victime, tout le monde peut potentiellement devenir un stalker un jour. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux multiplient les dangers, les tentations et les moyens de parvenir à ses fins. Une unité spéciale de la police de Los Angeles est chargée d’enquêter sur toutes les plaintes de harcèlements à l’encontre de politiciens ou d’employés de la ville et de l’état de Californie. Elle sert aussi de consultante au FBI, à la CIA et aux services secrets. Beth Davis, autrefois victime elle-même, est à la tête de ce département…
Après Hostages ou American Horror Story, Dylan McDermott continue dans les rôles bien complexes. Dans ce pilot, on hésite entre le détester ou juste le trouver un poil agaçant et puis arrive la fin et là on a presque envie de le trouver sympathique. Au-delà de sa prestation, le sujet de cette nouvelle série policière se focalisant sur les victimes de harcèlements est intéressant de prime abord. J’ai seulement un peu peur que ça tombe dans un truc classique du 1 cas par épisode et du si « on créait une relation du style je t’aime moi non plus entre les deux flics ». Je vais quand même lui laisser sa chance. Le pilot n’a consisté qu’à présenter les principaux personnages et l’ambiance générale, donc difficile de se faire une idée définitive…
Gracepoint
Après l’assassinat d’un jeune garçon dans une petite ville sans histoire, cette dernière se retrouve au centre de l’attention des médias et les secrets commencent à surgir du passé…
Si vous avez suivi la série anglaise Broadchurch, vous risquez d’avoir une sérieuse impression de déjà-vu. Bon ok, Gracepoint est une adaptation US de cette-dernière, mais ça va au-delà de ça. C’est presse un calque exact de la première. Sans compter que l’acteur principal est le même dans le deux versions. J’ai beau adorer David Tennant, j’ai un peu de mal à comprendre la raison du pourquoi, un acteur de son calibre incarnerait deux fois le même personnage (dont seul le nom change) en dehors du fait de se faire une image plus internationale. Du coup, difficile de trouver un réel intérêt à cette série surtout après avoir vu l’originale. L’ambiance était bien plus sombre et travaillée dans la version UK, du moins à mon goût. Et même si après la fin de Breaking Bad, je suis contente de retrouver Anna Gunn, je ne suis pas persuadée que le casting va suffire à captiver mon attention. Une partie de moi est tentée de poursuivre, juste pour voir si à un moment la version US va différer de l’originale, mais au vu de mon programme déjà ultra chargé de séries, je pense qu’il est préférable que je la laisse de côté…
Juge respectée à la Cour pénale, Rebecca Wright mène le soir et le week-end une vie de débauche, de post-adolescente pas du tout farouche, alors qu’elle a passé la quarantaine. Tous les hommes sont fous d’elle, mais sa peur panique de l’engagement l’empêche de faire autre chose que de jouer avec eux… avant de les jeter ! Elle aimerait bien se comporter enfin comme une adulte. Mais pas aujourd’hui, ni demain. En attendant, elle a un métier à exercer, malgré la gueule de bois et les coups de fil et SMS incessants de ses prétendants…
Voir Kate Walsh en couguar préférant passer son temps à se bourrer la gueule et à coucher avec des beaux gosses du type Ryan Hansen est plutôt sympathique. Cependant, cette nouvelle comédie de NBC n’est pas franchement la révélation de cet automne. Comme je l’ai dit plus haut, c’est sympathique, mais ça en reste là. Du moins pour le pilot. On sourit, mais on ne rit pas de bon coeur. Certes ça nous change des autres séries sur les avocats, mais bon est-ce suffisant pour vraiment nous captiver une saison… Après ce pilote, j’aurais tendance à lui dire non. Allez, je lui laisse encore une chance, mais va vraiment falloir me mettre une grosse « claque » pour me faire succomber…