C’est de la dentelle fine, de la cuisine pornographique. On voit à travers, il faut guider le regard. Sous la gaze se cache les saveurs les plus épicées. Il salive déjà du regard, il se lèche les lèvres en signe d’amitié. Le craquant de la dentelle m’enlève les mots de la bouche. Il rajoute une pincée de cannelle, une pincée de sel et me pince les fesses sous le tablier. Le moelleux chocolaté nous rend plus euphoriques, son cœur coulant arrose nos pupilles dilatées. C’est de la dentelle fine, de l’érotisme mélancolique. Qui a dit que faire la cuisine était un péché ?