Les pensées volent comme les oiseaux dans le ciel. Elles ne sont pas un problème sauf si je les enserre dans le filet de mes attachements.
Au lieu de monter dans le train des pensées et d'en être l'esclave, je m'éveille à l'espace clair de la conscience et je laisse les pensées s'autolibérer alors dans le vaste ciel.
Aucune pensée ne peut fermer l'espace, l'abîmer, ou l'amoindrir; aucune pensée ne le rend meilleur non plus.
Il ne s'agit pas de ne plus penser mais de laisser les pensées apparaitre et disparaitre.
Mille pensées changeantes traversent le ciel et cependant il demeure unique et immuable.
Il n'y a pas d'observateur des pensées, pas de témoin. Juste les pensées et le ciel.
Et les pensées aussi sont le ciel.
jlr
vu sur ICI