Fermer un blog

Publié le 23 mai 2008 par Nicolas J
Hier, j’annonçais sur un de mes blogs la fermeture du blog « Bistro politique ». Quelles que soient ses raisons, je les admets (d’autant plus volontiers que ce n’est pas mon problème), même si je regrette sa décision !
Tous les matins, mon homonyme nous sortait une chronique acerbe et rythmée sur les événements de la veille.
Il a donc fait un billet pour annoncer son départ. C’est bien.
Il y a quelques mois, un autre blog disparaissait. C’était celui de nea. Elle était partie en vacances une quinzaine de jours (à Cuba si ma mémoire est bonne ou une autre ile du pacifique, comme Chypre). Elle est revenu, à fait deux ou trois billets puis plus rien, elle a même supprimé son blog ! On sentait bien un changement quinze jours avant son départ. On se disait elle va se reposer, ça ira mieux.
Mais plus de nouvelles.
En début de semaine, elle a fait une réapparition, elle est d’ailleurs intervenue en commentaire du billet où j’annonçais la fermeture du collègue. En réponse, je lui annonce la rédaction du présent billet pour éviter que l’infini beauté que je vais probablement écrire ci-dessous ne se perde dans des commentaires…
Voilà, voilà :
A force de se commenter réciproquement presque quotidiennement, une espèce d’amitié bizarre se crée entre blogueurs.
Un peu bizarre à double titre.
D’une part, on ne se connaît pas réellement, on ne s’est jamais vu. On pourrait dire qu’on en a rien à cirer. Machin explique sur son blog la mort de sa grand-mère : on n’a pas la moindre once de peine pour lui, au pire on fait un commentaire : « j’espère que ta part d’héritage sera conséquente ».
D’autre part, et surtout dans les blogs politiques, il nous arrive d’avoir une certaine haine pour les types en face quand ils ont des idées diamétralement opposées aux vôtres. Sur la moitié des billets où vous commentez, vous avez envie de dire « Putain de connard, tu comprends rien, tu es vraiment trop con, je ne vais plus venir sur ton blog ». Ou pire, si vous ne l'aimez vraiment pas : « Putain de connard, tu comprends rien, tu es vraiment trop con, je vais t'envoyer Didier Goux ». (smiley ! smiley !)
Ca arrive même avec des gens de votre propre camp…
Des amis dont vous vous foutez et qu’il vous arrive de haïr…

C’est beau, internet !
Mais à chaque fois qu’une personne de votre entourage disparaît sans prévenir, vous vous inquiétez.