ODH Tizi-Ouzou: Depuis environ deux mois plus d’une vingtaine de titres de la presse indépendante édité a Alger et imprimé au niveau de la société d’impression de l’ouest (Oran) ne paraissent plus dans la deuxième capital du pays , et ce, vu les inégalités confuses et autres restrictions exigés, où selon des informations fiables qui circulent font état d’une sorte de condition sine qua non de faire augmenter le nombre pour avoir une place au soleil.
Dans ce contexte hideux, il y a lieu
de souligner que pour être privilégié et distribué par cette société d’impression de l’ouest algérien (SIO), certaines rédactions des journaux algéroises doivent bouclés et envoyés les clichés a
des heures qui dépassent l’entendement pour être sûre d’être dans les étales des buralistes d’Oran et les wilayas limitrophes. Avec cette situation qui s’est éternisé, la plupart de ces journaux
ont été carrément mis au pilori, et ce, parait-il, sur injonction de certains patron de medias de l’ouest qui ont pignon sur rue, où les titres injustement retirés de la circulation sont
incroyablement tassés chez les distributeurs a Oran, et dont le volume laisse perplexe les plus averties.
Des milliers de tonnes de journaux de
la presse indépendante dans les deux langues et éditée à Alger, sont empilées pour être revendus au kilo, persiste un véritable tire au pigeon de la plupart des distributeurs de l’ouest,
c’est-à-dire, plus ’rentable’, sous la sournoise expression étiquette commercial ’ d’invendus’.
Etrange situation, où des mains
occultes a Oran, font et défont la presse publié a Alger, par mauvaise analyse pensent qu’en mettant les bâtons dans les roues de ces derniers, restent une fausse interprétation dont le but
demeure uniquement profitable a une certaine mentalité traditionnellement vorace. C’est la preuve, d’après ce qu’on a constaté à Oran, que des titres de journaux qui ont brillé par leurs absences
plusieurs semaines sur les étales de l’ouest, sont curieusement superposé chez des grossistes spécialisé dans le commerce de gros d’articles d’emballages. Qui sont derrière cette technique de
casse des journaux ?
Une persistance de l’inégalité des
chances qui prévaut dans une totale opacité a fait en sorte d’encourager cette situation des plus déplorables qui sévit a l’ouest algérien, digne d’une omerta a la
sicilienne.
Pour la presse publique, le problème
ne se pose pas dans le circuit de distribution, même si le tirage demeure faible, ils sont plutôt très bien agrémentés en publicité ou pas moins de dix pages sont affichés quotidiennement. Ce qui
garanti l’expansion de ces titres, qui pourtant persévèrent dans des invendus important, pareillement des abonnements ordonnés sur injonction aux divers services publiques, sont en quelques
sortes une bouffée d’oxygène pour cataloguer le nombre impressionnant des placards publicitaires destinés a qui de droit.
Deux poids, deux mesures dans cette
distribution de la manne publicitaire de l’état providence, qui a entièrement dépouillée la presse indépendante tiré a Oran, n’y voit que dalle dans la corbeille de la réclame pour l’ouest
algérien. La presse écrite algérienne se trouve néanmoins confrontée à trois défis : politique d’abord, la liberté d’expression n’est pas complète ; économique ensuite, la rentabilité n’est pas
au rendez-vous; enfin, la professionnalisation des rédactions régionales est encore incertaine à l’Ouest-Algérien, gangréné par le profit et qui utilisent ces défaillances énumérées a leurs
avantages. Les directeurs des journaux de la presse écrite indépendante édité à Alger, seront-ils a la hauteur de leurs missions pour mettre fin cette mort certaine qui prend de l’ampleur
?
Enfin, la presse indépendante
algérienne s’oriente vers trois déficits-liberté de la presse, rentabilité et professionnalisation, oui mais …c’est une autre paire de manche.
De Mascara, Manseur Si Mohamed pour l'ODH Tizi-Ouzou