Ce que Maya préfère dans son " métro,boulot,dodo " quotidien, c’est le métro. Elle aime observer les gens et imaginer leur vie. Chef de produits capillaires au sein du service marketing de Beauty Corporation, c’est aussi dans le métro qu’elle trouve les idées de shampoing les plus innovantes. Un matin, à la station Saint-Lazare, elle fait la connaissance de Roger, un SDF qui gagne sa vie en vendant le Guide des restos pas chers. Elle décide de l'aider en en élaborant une stratégie marketing. L'objectif qu'elle s'est fixée: trouver une idée originale pour que les gens choisissent de lui donner de l’argent à lui plutôt qu'à d'autres.Note :
♣♣♣♣♣Avis :Encouragée par les multiples "5*" d'Amazon je me suis lancée dans ce roman. S'il n'est pas mal, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est parfait et mérite un tel engouement.
Nous avons l'histoire d'une jeune femme comme on en rencontre tant dans le métro. Vivant à Paris, elle a l'habitude de prendre le métro et profite de ses trajets quotidien pour étudier ses congénères, puisant parfois même de nouvelles idées dans ses observations.
Un jour elle rencontre un SDF à qui elle s'attache et la voilà décider à appliquer son métier à ce pauvre homme qui n'a rien demandé.
Entre gaffes et maladresses, Maya permet une identification rapide de la part du lecteur. Elle a un boulot qui certes lui plait mais une patronne tyrannique et souvent incompétente. Maya se sent un peu sous-estimée dans son boulot, mais peut compter sur le soutient de ses collègues. Célibataire, elle désespère de trouver le grand amour mais ne supporte pas pour autant les remarques de sa famille sur son célibat. Sans être trop complexe, le personnage est juste assez détaillé pour une identification maximale.Lorsqu'elle rencontre Roger, elle réalise que trop souvent elle n'a pas "vu" ces gens dans le besoin. Pas par mépris, mais plutôt par "habitude". Son envie de l'aider est plutôt touchante.
Ce roman ne dénonce rien et ne cherche pas à résoudre des problèmes de fonds comme les inconvénients du métro parisien ou les gens à la rue.
C'est plutôt une petite histoire qui nous pousse à nous rappeler de regarder autour de nous.
L'auteur introduit un filet de romance dans son histoire, assez bien pensée. Cette romance qui n'en est pas une connaît bien des difficultés et pourtant, si Maya sait que son prince charmant n'est qu'un fantasme, elle décide de laisser sa chance à ce garçon, et de voir où ça la mènera.
Bref une histoire mignonne mais qui ne fait ni rêver ni ouvrir de réflexion très poussée. On ouvre les yeux et c'est déjà bien.
Ça se laisse lire sans peine.
Infos :
- Il était une fois dans le métro
- Karen Merran
- Auto-édition (juin 2014)
- 220 pages
- 9.50 € (papier) - 2.68 € (numérique)
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