:star: Horns, d’Alexandre Aja
Titre original : Horns Date de sortie : 1er octobre 2014
Durée du film : 1H59
Réalisé par : Alexandre Aja
Avec : Daniel Radcliffe, Joe Anderson, Max Minghella, Juno Temple
Genre : Drame fantastique, Epouvante-Horreur
Nationalité : AméricaineSynopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier…
:star: Bande-annonce française
Mon avis :
J’ai découvert Horns pour la première fois au cinéma il y a quelques semaines lors de la diffusion de sa bande-annonce. Très emballée par celle-ci (et par le fait qu’il sorte le jour de mon anniversaire héhé), je n’avais qu’une hâte : voir ce film ! Et si je n’en attendais pas forcément grand chose, si ce n’est savourer un bon moment avec le nouveau long métrage de Daniel Radcliffe, je dois dire que j’ai tout simplement adoré ce film qui est, certes, imparfait, mais qui m’a vraiment conquise.
Pour ceux qui ne le savent pas, Horns est en réalité l’adaptation du célèbre roman éponyme de Joe Hill. Un roman d’épouvante que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire, mais que je compte bien me procurer prochainement pour voir de quelle façon, Alexandre Aja s’est approprié l’histoire. Une histoire assez peu commune par ailleurs : soupçonné d’être le meurtrier de sa petite amie, Ignatius se réveille un jour avec des cornes. Si pour tout le monde, il s’agit là du signe de sa culpabilité, celles-ci vont en réalité l’aider à découvrir le véritable meurtrier. Mais, comme rien n’est jamais simple, celles-ci pousseront surtout les personnes qu’il croisera à lui révéler leurs plus noires pensées, celles que notre morale nous pousse à garder pour nous.
Un pitch intéressant qui nous laisse entrevoir un film qui nous change un petit peu de l’ordinaire et des gros blockbusters américains. Si je n’ai pas vu d’autres films d’Alexandra Aja puisque je ne suis pas friande de films d’horreur, je dois reconnaître que celui-ci connait son métier et sait comment nous faire frissonner en créant une ambiance sombre et angoissante, agrémentée de scènes absolument magiques qui deviendront très sûrement cultes. Ainsi, toute la première partie du film est tantôt hilarante, tantôt angoissante, et c’est dans ce cadre là que nous suivons le héros, Ig, dans sa quête de vérité.
Malheureusement, et comme beaucoup l’ont souligné, le style s’essouffle un petit peu dans une deuxième partie parfois un petit peu répétitive et en-dessous de la première. Par ailleurs, la scène de fin est même carrément étrange et on a du mal à comprendre le pourquoi du comment les choses se passent ainsi. Malgré tout, ceci est pour moi le seul point noir de ce film, rythmé par une bande-originale signée Robin Coudert et qui alterne créations originales et classiques du rock. Une bande son efficace qui ravira tout simplement les amoureux du genre, et qui colle à la peau de ce film.
Horns est aussi, et surtout, un film que j’ai trouvé totalement déjanté. L’aspect démoniaque que confère les cornes à Ig ne se traduit pas seulement par le fait que les gens lui révèlent leurs vices cachés… Non, on y retrouve également des serpents ! Et cela est tellement bien fait que ça en devient presque jouissif. D’autant plus que le tout est accentué par l’excellent jeu de Daniel Radcliffe qui se démarque vraiment de son rôle d’Harry Potter dans ce film. Plus sombre, plus noir, plus démoniaque, c’est un acteur totalement différent et qui crève l’écran que l’on découvre à travers Horns. Et quel bonheur… Surtout quand le reste du casting est tout aussi excellent !
En bref, Horns n’est pas parfait, mais c’est un film à voir et à revoir sans hésitation, mais qui n’est pas pour les âmes sensibles et/ou prudes. En effet, le film comporte quelques scènes très explicites qui justifient amplement son interdiction au mois de 12 ans. Quoiqu’il en soit, ce fût un vrai régal !
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