Or, depuis la mise en place du dispositif de nutrivigilance, en 2010, ce sont plus de 1.500 signalements d’effets indésirables qui ont été recueillis, dont 76 % liés à la consommation de compléments alimentaires et 24 % sont dus à des aliments enrichis type boissons énergisantes.
Les principaux effets indésirables recensés sont d’ordre hépatique, digestif et allergique (Voir schéma ci-contre).
La responsabilité des professionnels de santé : Alors que La majorité des achats de compléments alimentaires se fait en pharmacie tant chez les adultes (54 %) que chez les enfants (78 %) (avec également une part non négligeable des achats en supermarché (14 %) et en magasins de diététique (9 %)), l’Anses appelle les professionnels à plus de vigilance. L’Anses rappelle ainsi que la nutrivigilance sera d’autant plus performante que les données transmises seront nombreuses et précises. L’implication des professionnels est indispensable pour que le dispositif reste efficace.
Les professionnels de santé doivent continuer à s’impliquer, notamment en interrogeant leurs patients sur leur consommation de compléments alimentaires ou d’autres aliments spécifiques.
La responsabilité des consommateurs : L’Anses s’adresse aussi aux consommateurs. La consommation de compléments alimentaires ne doit pas se substituer à une alimentation équilibrée et diversifiée et doit être assortie d’un conseil personnalisé auprès d’un professionnel de santé. Il s’agit également de respecter les consignes de posologie et d’être très vigilant vis-à-vis des produits avec des allégations » miracles » ou encore vendus en-dehors des circuits traditionnels, notamment par internet.
Source : Anses "la nutrivigilance, un dispositif au service du consommateur"