Une femme vue après 20.30 seule dans la rue

Publié le 10 octobre 2014 par Juval @valerieCG

Il était 20.30 ce jeudi 2 octobre lorsque Henri Ledoux qui sortait son chien et sa poubelle, vit Georgette C. qui traversait la rue.
"Elle était seule dans la rue ! Je n'ai évidemment pas changé de trottoir, je ne suis pas de ces hommes-là", tonna le nonagénaire qui avait été grand résistant en 1946, "j'ai fait la seule chose qu'il convenait de faire : j'ai appelé la police et demandé à mon petit-fils de faire un twit".

Dix-sept minutes plus tard, 25 journalistes de BFMTV et le raid étaient sur place, les uns prêts à faire le travail journalistique qui les honore chaque jour, les autres là pour maîtriser la forcenée.

"C'est une situation rare mais qui arrive quelquefois", nous confiait le commissaire Brigocheau,  "beaucoup de ces dames ont des réactions impulsives, souvent imprévisibles. Elles n'ont absolument pas conscience des dangers. C'est une situation qui nécessite tact et doigté et nous faisons souvent appel à un psychologue dans ces cas là, au fait de la psyché féminine."

"Les femmes", nous a assuré Stéphane Bourgoin, le grand spécialiste des tueurs en série et des femmes qui courent des risques, "ne savent pas qu'elles sont des proies de choix pour les tueurs en série qui égorgent des femmes avec des grands couteaux. Elles prennent des risques insensés, comme marcher dans la rue, en étant des femmes. c'est d'ailleurs un trait souvent vu dans l'inconscient féminin que ce masochisme latent".

Tout a pourtant été prévu depuis de nombreux années par les spécialistes. La météo chaque soir et son éphéméride permet de savoir quand le soleil se couche et se lève mais il semblerait que les femmes aient quelques difficultés à lire l'heure ou à comprendre ce que cela signifie.
Une application désormais cotée en bourse, "myhappyhome" permet aux plus étourdies d'être prévenues à intervalles réguliers de dix minutes qu'il est temps de rentrer.
"Cela aurait pu sauver mon mariage", nous révélait le mari de Georgette C. en sanglotant, "je lui avais dit de télécharger cette application (12.60 euros chez notre partenaire), j'en avais assez de l'appeler matin et soir pour savoir où elle était !"

Nous sommes allés interroger Eric Zemmour, essayiste, polémiste, journaliste, philosophe et historien pour avoir un éclairage d'expert et de sociologue sur la question. "Tout a commencé après 1968, lors de l'avènement de la pilule et des arabes. Le capitalisme international, a bien compris qu'il fallait faire croire aux femmes qu'elles manquaient de liberté et de sortie. Alors qu'elles rentraient auparavant directement chez elle pour faire le souper, d'un coup elles se sont imaginées qu'elles pouvaient se promener dans les rues. Elles se sont alors mis à dépenser. La mise à mal du capitalisme rentre - et c'est bien évident - par le retour des femmes au foyer."

Après un siège qui aura duré une dizaine d'heures, Georgette C. a été maîtrisée par le raid, service habitué à des missions de ce genre. Elle a été jugée en comparaison immédiate, mis en examen pour mise en danger de la vie d'autrui et incarcérée pour une période de deux mois.