Les plus tranquilles,
Peuvent illuminer l’infini diamant
Du monde, où brillent ce matin
Les larmes d’un enfant
À l’instant de s’endormir
De l’autre côté de la terre.
Elles purifient le temps, rachètent
Les crimes. Il apprend
À ouvrir ses petites mains,
Fête ainsi sa naissance,
Sa fin qui commence à germer.
Il console sans le savoir
Un vieillard abandonné
Au fond d’une autre galaxie.
Le même matin, le même soir.
***