De Biosphere à Belong, de Superstorms à Terre Thaemlitz, de Pan•American à Thomas Köner, le seul élément persistant, agissant comme un lien indicible entre tous ces fragments sonores, semble prendre la forme d’un hors-champ.
L’absolue conviction qu’il se passe quelque chose en dehors du simple éclat musical immédiat reste à elle seule la porte d’entrée vers les nombreux recoins dont regorgent certains morceaux d’ambient. Vers tout ce qu’il se passe au fond, vers tout ce que l’on est jamais sûr d’avoir vraiment entendu, vers tout ce qui fera l’unicité de chacune des écoutes.
C’est d’entre les craquements, les bruits, les erreurs, les trains, les arbres et les routes qu’émerge la densité tellurique des nappes, et que peut se déployer toute la complexité de cette musique latente.
Dans la série des mixes réalisés par les chroniqueurs d’Amplitudes, Gregoire prend la main et choisit l’ambient.