Hello la Bigrosphère!
Je vous embête un moment pour parler de livres, une fois n’est pas coutume, et notamment de livres qui m’ont énormément marquée, que ce soit durant mon enfance, mon adolescence, ou maintenant que je me fais vieille (ha ha HA! ou pas).
Ce tag n’est pas nouveau, et a tourné sur Facebook il y a quelques temps pour endiguer le phénomène plus que chiant des selfies à grands coups de « Oh que je suis trop belle » ou « Ouhlàlà tu as vu ma duckface ». Donc voilà.
J’ai été (re)taguée par ma Chettebi d’amour, ma jumelle de cœur, de tête et de quasi tout (sauf nos maris fictifs, parce que SON Ben est SON Ben et que MON Luke est MON Luke (ainsi que MON Tom, MON Ewan, etc etc)). Mais pour rester fidèle à moi-même, je vais donc garder les 10 livres que j’avais cités sur Facebook, tout en vous expliquant plus en détail mon choix, ce que je n’avais ni l’envie ni le temps de faire sur les réseaux sociaux. ;)
Alors, pour contrer le copyright de mon « Allons-y Alonso » qui m’a été volé par Chettebi, je vais plagier son GERONIMOOOOO! ;)
(Mais sinon mon cerveau va bien <3"><3"><3"><3"><3 )
Je vais donc essayer de classer tout ça en top, mais je ne promets rien. ;)
- Les âmes vagabondes de S. Meyer
La Terre est envahie par un mal que personne ne peut voir: les Âmes. Un par un, les humains sont colonisés. Seule une poignée résiste encore. Un jour, Melanie Stryder se réveille avec une autre conscience que la sienne implantée dans son corps. Son seul désir est de retrouver son frère et l’homme qu’elle aime. Mais l’Âme qui l’a colonisée, elle, ne souhaite qu’une chose: la faire taire…
Je sais, ceci est de la pure chicklit qui sent le vernis bon marché et le papier à lettre rose, mais que voulez-vous, je suis quand même une femme, à mes heures perdues. ;) Je me souviens très bien que ce livre m’a réconciliée avec l’écriture de Stephenie Meyer après le fiasco total de Twilight (comment vous dire? j’ai adoré le premier tome, détesté les deux suivants et la première moitié du dernier avant d’aduler la dernière moitié? compliqué, mais honnête.) The Host est un roman atypique de par son sujet de base (très proche de la schizophrénie quand on y pense) mais que j’ai fortement apprécié tout de même. Notamment parce qu’il m’a permis de rencontrer un personnage fictif tout à fait adorable, prince charmant, et mariable: Ian O’Shea. ;)
- L’esclave de Pompéii d’A. Jay
Dionysos a été, ainsi que tout sa famille, réduit en esclavage le jour où son bateau a été attaqué par des pirates. Aujourd’hui, son maitre souhaite l’affranchir et faire de lui son héritier. Mais Dionysos, devenu Lupo, n’a qu’une idée en tête: retrouver sa mère et sa soeur, elles aussi vendues comme esclaves dans la prospère ville de Pompéi…
Je suis fanatique de tout ce qui touche à Rome et à l’Antiquité en général, et je dois dire que la ville ensevelie de Pompéi m’a toujours attirée de par son mystère. Alors quand je suis tombée sur ce roman au tout début de mon adolescence, je l’ai dévoré en deux coups de cuillère à pot, et j’y pense encore. La preuve: je n’ai vu Pompeii, le film, que parce qu’il me rappelait le pitch du livre et qu’il y avait Kitty-Kit dedans.
- Titus Flaminius: La gladiatrice de J-F. Nahmias
Titus Flaminius se voit confier une nouvelle affaire le jour où un prêtre est assassiné devant son temple par une mystérieuse gladiatrice rousse. Son enquête le mène bien vite sur la route de la Campanie et de la ville de Pompéi. Suivi par son fidèle serviteur Palinure, originaire de la région, Titus ne voit qu’une solution à son problème: s’engager comme gladiateur lui-même, et perdre ainsi tous ses droits…
Même topo ici, l’Antiquité romaine à ses plus belles heures de gloire, et même chose, à Pompéi. Ici, ce qui diffère, c’est que j’avais déjà dévoré le tome 1, qui nous faisait connaitre les recoins les moins reluisants de la Città Eternale. Ici, dans le tome 2, on découvre l’envers du décor des gladiateurs (chose que Russell Crowe avait déjà faite en son temps) en y ajoutant le décor alors encore intact de Pompéi, et le mystère des gladiatrices. Faut dire que l’auteur sait de quoi il parle puisqu’il est historien.
- Le chien des Baskerville de A. Conan Doyle
Sherlock Holmes et son fidèle acolyte le docteur Watson se voient confier une affaire par le docteur Mortimer: le Lord Charles Baskerville vient de décéder, et tout semble porter à croire qu’il a été assassiné par une bête diabolique hantant la lande autour de son manoir… Et désormais, le danger plane au-dessus de son héritier, le jeune Henry Baskerville…
C’est le seul roman des aventures de Sherlock Holmes que j’ai lu à ce jour. Je ne suis vraiment pas fan du genre policier à la base, mais ici, l’intrigue est plutôt tournée vers le fantastique, ce qui ne peut évidemment que me plaire. J’ai suivi avec plaisir les pérégrinations de Mr Holmes et de son Watson, ainsi que de Henry Baskerville, et c’est donc tout naturellement que The Hounds of Baskerville est devenu l’un de mes épisodes préférés de la série. ;)
- Hamlet de W. Shakespeare
Le prince Hamlet du Danemark ne souhaite qu’une chose: venger l’assassinat de son père par son oncle Claudius, devenu roi à la mort de son frère…
Ne faites pas les étonnés: oui, Willy et moi, c’est une grande histoire d’amour. J’aimais le personnage depuis Shakespeare in love (vous savez, ce film qui fait pleurer). Puis, au détour d’une recherche pas vraiment…orientée…dans la bilbiothèque universitaire dans la section « Livres en anglais », je suis tombée sur l’intégrale des travaux dudit Willy. Je me suis donc jetée sur Romeo and Juliet, puis sur Macbeth, et enfin sur Hamlet. BAM! Ça a été le coup de foudre. Coup de foudre d’abord pour l’écriture, parce que bordel, l’anglais du XVe siècle j’en boufferais des barriques, et coup de foudre pour le style théâtral en général. Par la suite, je me suis jetée sur Molière, Racine et Corneille (Le Cid, quel plaisir!) mais rien n’égale Hamlet à mes yeux (surtout quand on sait que David Tennant l’a incarné au théâtre ;) ).
- The Hobbit, de J.R.R. Tolkien
Bilbo Baggins est un Hobbit tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Comme tout bon Hobbit, il entretient son garde-manger et n’aime pas les aventures. Jusqu’au jour où Gandalf le magicien, connu dans toute la Comté pour ses superbes feux d’artifice, dessine un symbole sur sa porte…et notre bon Bilbo se voit alors embarqué dans une fameuse aventure…qui changera la face du monde.
La première fois que j’ai essayé de lire du Tolkien, je m’y suis cassée les dents. Je n’aimais vraiment pas son style d’écriture, en tout cas traduit, et ai donc laissé mes exemplaires du Seigneur des Anneaux dans un coin de ma chambre, n’ouvrant le tome 3 que pour lire les appendices. Et puis, lors d’un voyage organisé d’une journée à Canterbury, quelques semaines seulement avant la sortie de An unexpected journey au cinéma, Maman m’a offert The Hobbit. En anglais évidemment, les Britons ne gardent pas des copies de leurs meilleurs bouquins en français juste pour faire plaisir aux touristes, et là, ce fut le choc. Si en français, je détestais l’écriture du Maitre, en anglais, ça passait comme une lettre à la poste. Résultat: en trois jours, bouquin terminé. Je n’ai vu ça qu’avec les meilleurs tomes de Harry Potter (on y reviendra)… Et donc, lors de mon voyage suivant en terre d’eden, je me suis jetée telle une cinglée sur l’intégrale de Lord of the Rings… Et si je n’ai toujours pas fini la lecture (faute de temps et autres romans à lire oblige), je suis désormais super assidue de l’écriture de Tolkien. Je tenterai donc soon l’expérience avec G.R.R. Martin, dont les Trône de Fer sont l’une des pires écritures que j’ai jamais lues…en français.
- Et si c’était vrai de M. Lévy
Arthur s’installe dans un bel appartement de San Francisco. Mais alors qu’il prend ses marques dans ce magnifique meublé, il tombe sur la précédente propriétaire, Lauren…
Marc Lévy, c’est mon plaisir coupable ès écriture… Et si c’était vrai, c’est le premier roman de lui que j’ai lu. Je m’en souviens très bien: j’ai regardé le film avec une amie au collège et elle m’a annoncé qu’elle avait lu le roman et qu’elle l’avait adoré. Elle me l’a donc prêté, et j’en suis tombée raide dingue. J’ai donc avalé quasi l’entièreté de la collection du monsieur: Vous revoir, Où es-tu?, Sept jours pour une éternité (mon préféré), La prochaine fois, Mes amis mes amours (une pépite), Toutes les choses qu’on ne s’est pas dites… On peut dire ce qu’on veut, mais quand on n’a pas le moral, un Marc Lévy, et tout va mieux. ;)
- Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban de J.K. Rowling
C’est la troisième année dans le collège pour sorciers de Poudlard pour Harry Potter et ses amis. Mais l’évasion du criminel Sirius Black de la célèbre prison des sorciers Azkaban va, une fois encore, chambouler son année…
Ce ne sera un secret pour personne que je suis la pire Potterhead de l’Histoire de la Pottermania… XD Mais bon, voilà, ce que peu de gens savent, c’est qu’à la base, mes parents, et surtout Maman, ne voulaient pas que je lise ou voie les Harry Potter. Ils avaient entendu que c’était noir, que ça faisait peur, et comme je n’avais que dix ans quand le premier film est sorti…il valait mieux pas tenter le diable. ;) Sauf que voilà, en primaire, nous sommes donc allés voir Harry Potter and the Chamber of Secrets, et que si j’ai eu méga peur du Basilisk (j’ai la phobie des serpents), j’ai aussi super aimé…sans avoir vu le premier opus. Maman a donc consenti à m’acheter le troisième tome, et…AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH! Voilà comment résumer. Je suis tombée raide en amour pour l’univers du sorcier à lunettes, mais surtout, je suis tombée raide dingue de son parrain et de Mumus, puisque tous deux apparaissaient pour la première fois dans ce tome-là… Vous comprendrez donc mon amour inconditionnel pour ces deux hommes de ma vie. :D
- Un chat des rues nommé Bob de J. Bowen
La vie de James, junkie notoire qui gagne sa croute en jouant de la guitare sur le trottoir de Coven Garden, change le jour où il découvre un chat abandonné sur le pas de sa porte…
Je suis tombée dessus par hasard lors de ma dernière visite (en date) en Angleterre. Il me fallait de la lecture pour le retour en Eurostar, et lorsque j’ai lu le pitch (donc basé sur la réelle histoire de l’auteur et de son chat), je me suis dit « Why not? ». Et cette histoire m’a fortement touchée… Il faut dire que je suis une réelle madame à chats, et que tout ce qui touche les félins domestiques de près ou de loin me touche. Mais là, cette histoire de chat des rues sauvé et qui sauve ce junkie londonien, ça m’a vraiment bouleversée. Je le conseille à tout le monde, homme ou femme, vraiment.
- Le papillon des étoiles de B. Werber
La Terre est sur le point de perdre son combat contre les humains qui la détruisent peur à peu. Guerre, croissance démographique exponentielle, le temps est compté. Une seule possibilité pour les humains aujourd’hui: s’enfuir…
Werber, c’est mon dieu. Depuis que je suis tombée sur Nous, les dieux, je suis folle de son écriture, de son travail de recherche, et de tout ce qu’il pond en général. Je crois avoir lu toute sa bibliographie, et Le papillon des étoiles reste à ce jour mon préféré. De par son thème, de par sa fin totalement inattendue et qui fait réfléchir, et de par cette écriture si pure et parfaite que je lui enverrais des fleurs à chaque chapitre…
Je devrais taguer certaines de mes blogueuses pour ce défi, alors je vais en taguer quelques unes:
Lady So qui, je le sais, est une bonne lectrice. ;)
Holly, et je pense ne pas me tromper en disant qu’on a forcément des auteurs fétiches en commun.
rp1989 et Pimpf, mes deux nouvelles Bigronautes assidues.
Et Tenten, même si je subodore qu’il y aura des mangas dans sa sélection. ;)