Racontée avec des dessins en noir et blanc, de façon très intime, on ne tombe pourtant jamais dans le pathos. Non, il y a de l'humour, de la tendresse et même de la poésie : les passages où l'auteur nous plonge dans son imaginaire sont très réussis. Bien sûr, derrière tout ça, il y a la peur de la maladie, de la contamination et de la mort, ainsi que la culpabilité de Cati, qui se sent responsable de la maladie de son fils, mais il y a surtout beaucoup d'amour qui donne leur force aux personnages.
© Atrabile
On a donc un récit pas sombre du tout, qui nous donne à voir des passages tirés de leur quotidien, de leur vie intime. Ces passages qui ne se suivent pas donnent un aspect plutôt décousu sans être gênant, car la bande-dessinée est très bien construite et alterne les moments doux avec les moments plus durs.
© Atrabile
Je viens à peine de découvrir cette BD sortie en 2001 chez Atrabile et déjà récompensée. C'est un coup de cœur ! Elle a donné lieu à une adaptation sous la forme d'un téléfilm pas trop mal diffusé tout récemment sur Arte.